Plan cadastral de Saint-Marcel-lès-Sauzet

Extrait du PLU/CC de la commune de Saint-Marcel-lès-Sauzet

Saint Marcel-Lès-Sauzet, rattachée au canton de Marsanne est située en léger retrait de la vallée du Rhône, à 7 kilomètres au nord-est de Montélimar, et à une quarantaine de kilomètres au sud de l'agglomération de Valence. Proche des grandes voies de communication de la vallée du Rhône (Autoroute A7, Route Nationale 7, voies SNCF), le village est facilement accessible à partir de la route départementale 6 qui relie Montélimar à Crest, et par plusieurs autres voies routières, qui via les routes départementales 74 et 165 assurent les connections en direction de la R.N.7
Commune périurbaine connaissant une forte pression résidentielle, son territoire s'étend sur 397 hectares, entre les communes de Sauzet à lest et au sud, et de Savasse au nord et à l'ouest. 

RELIEF

La commune se situe au contact de l'extrémité sudouest des reliefs des collines de Marsanne, et de la partie nord de la plaine alluviale du Roubion qui rejoint la vallée du Rhône au niveau de Montélimar.

Le territoire communal s'étend pour environ la moitié de sa superficie sur un relief collinaire solé des reliefs de Condillac par le Col de Gentil.

Ce relief s'interrompt dans la moitié sud du territoire pour laisser place à la vallée du Roubion et de ses affluents, qui s'écoulent en direction du Rhône.

Au nord, les reliefs dominent à une altitude de 292 mètres au haut de la colline « La Montagne ». Ils sont sectionnés par une succession de petites combes parfois très encaissées qui recueillent les eaux de ruissellement qui s'écoulent en direction des ruisseaux qui « ceinturent » la colline (ruisseau de Laulanier à l'Est, ruisseau de Merdary à l'Ouest, ruisseau du Grand Vallat au Sud).

Les pentes des versants de La Montagne sont généralement fortes (de l'ordre de 50 % par endroit), avec des dénivelés importants, rendant difficilement accessibles les espaces en altitude colonisés par la végétation naturelle et les boisements. Les premières hauteurs des versants sud-est ont toutefois vu se développer des formes urbaines d'habitat récent (lotissements à caractère résidentiel) jusqu'à l'altitude d'environ 200 mètres.

La plaine alluviale du Roubion et de ses affluents, inclinée en pente douce vers le sud (altitude variant entre 125 m et 112 m à l'extrémité sud-ouest du territoire communal), encadrée dans sa partie occidentale par le plateau et les reliefs de Savasse, s'ouvre largement sur l'espace agricole et l'occupation humaine (habitat, infrastructures, activités ...).

GEOLOGIE

Le substratum du territoire de Saint-Marcel-Lès-Sauzet est entièrement constitué de terrains sédimentaires.

A la fin du Miocène, une importante phase d'érosion creuse la première vallée du Rhône nettement à P'Est du Rhône actuel. La mer Pliocène envahit cette profonde vallée et y dépose ses vases et ses sables.

Le bras de mer remontait alors le couloir de Saint Marcel-Lès-Sauzet. Succède une phase de comblement (Pliocène), et au Quaternaire, le Rhône et ses affluents reprennent leur travail d'érosion, et étalent leurs alluvions en une série de terrasses étagées.

Le fleuve s'ouvre alors un nouveau tracé à l'ouest du pré Rhône pliocène et creuse le défilé de Cruas Meysse. Le relief de la colline de la Montagne » prolonge les formations géologiques du crétacé inférieur du Massif de Marsanne. Il est constitué par des calcaires blancs ou jaunâtres en gros bancs d'âge Barrémien dans sa partie nord et par des calcaires à silex du Bédounien en son centre.
Ces formations peuvent être recouvertes localement sur les piémonts par des éboulis remaniés et étalés par ruissellement, avec des affleurements de Pliocène marin argilo-sableux. Les alluvions anciennes affleurent dans les fonds de vallée :
- Côté sud de la colline au niveau du bourg de Saint Marcel ainsi que dans la vallée du Laulanier : formations limoneuses complexes avec des limons peu calcaires des terrasses wurmiennes.
- Vallées du Merdary et du Roubion: alluvions fluviatiles de fonds de vallées (post-wūrm): cailloutis, sables plus ou moins recouverts de limons.

Ces formations géologiques donnent des sols hétérogènes caillouteux à matrice argilo-sableuse sur les parties planes ou à faible pente, et des régosols, régulièrement décapés par l'érosion sur les secteurs de forte pente.

HYDROLOGIE

Le territoire communal est traversé par les ruisseaux de Laulanier, de Merdary et du Grand Vallat qui recueillent les eaux de ruissellement en provenance de la colline de La Montagne, mais aussi de la partie sud des reliefs de Marsanne. Ces ruisseaux rejoignent le Roubion en limite sud de Sauzet et de Saint-Marcel-Lès-Sauzet. Saint-Marcel-Lès-Sauzet a connu des inondations importantes dans la plaine par débordement du Roubion et de son affluent le Merdary. La montée des eaux peut être soudaine lors de pluies intensives arrivant du sud, après sécheresse l'été, et en raison d'un écoulement rapide sur les bassins versants des reliefs situés à l'Ouest (côté Savasse) et à l'Est (relief de « La Montagne »). Par contre, la durée du débordement peut être de courte durée, voire de quelques heures. La commune a fait l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour inondations, notamment en octobre 1988 et 1993, ainsi qu'en novembre 1999, et en 2002. Une étude, réalisée en 1998 par le BCEOM, définit les enveloppes des crues décennale et centennale du Roubion. Ces risques d'inondation touchent la partie sud du territoire aux abords du Roubion et du Merdary, mais également le quartier de Larmas et la périphérie Ouest de l'agglomération.

VEGETATION-FAUNE

La végétation naturelle subit largement l'influence méditerranéenne qui remonte le couloir rhodanien. La couverture végétale surtout importante dans la partie septentrionale du territoire communal, sur les reliefs calcaires de la Montagne » est le domaine du chêne vert, qui occupe les pentes ensoleillées des adrets, des versants secs et rocailleux, bénéficiant de la faible altitude, et d'une exposition favorable.

Dans la plaine, les éléments de végétation les plus importants sont constitués par les boisements humides (peupliers blancs, saules, robiniers...) qui s'étirent le long des berges des cours d'eau (ripisylves), essentiellement en bordure du Roubion.