Plan cadastral de Saint-Germain-de-Joux

Extrait du PLU/CC de la commune de Saint-Germain-de-Joux

La commune de St-Germain-de-Joux se situe au Nord-Est du département de l'Ain, dans le canton de Bellegarde-sur-Valserine (voir plan ci-après).

C'est une commune du Massif du Jura située, entre le Haut-Bugey, les Crêtes du Jura et le Plateau de Retord.

Elle est implantée dans la cluse de Nantua, au confluent de deux vallées :
• celle de la Semine, qui descend du Jura, limite Ouest de l'anticlinal du Crêt de Chalam, suivant une direction Nord-Sud,
• celle du Combet, déversoir du lac de Sylans, suivant une direction Ouest-Est.

Elle est par conséquent aussi située sur l'axe Lyon-Genève (Lyon à 100 km, et Genève à 50 km).

=> Site physique et situation géographique sont donc mêlés.

Bellegarde, chef-lieu de canton, est à 12 km.
Bourg-en-Bresse, le chef-lieu du département, est à 65 km.

Sous-Préfecture, Nantua est à 13 km.

Les 1 127 hectares que compte la commune sont circonscrits par les communes suivantes : Giron au Nord, Chamfromier et Montanges à l'Est, Châtillon-en-Michaille au Sud-Est, Lalleyriat au Sud-Ouest, Charix et Plagne à l'Ouest, Echallon au Nord-Ouest. Lalleyrlat, Charlx et Echallon ne font pas partie du même canton mais de celui de Nantua.

- Pôles attractifs : Bellegarde pour tout ce qui concerne les commerces, services et équipements publics.
- Dans le domaine économiques, les entreprises des communes voisines, Montanges et Chamfromier, emploient environ 50% de la population active de St-Germain-de-Joux. Châtillon-de-Michaille, Bellegarde et Lyon, Oyonnax, Genève sont également des pôles offrant des emplois. 
- Croisement de ce chapitre avec les données Population active, constructions, voies de communication ...

Approche historique

D'après le Préinventaire :

Eléments importants pour la vie de la commune au XIXème siècle :
* 1845 : sécession de la nouvelle commune de Plagne (qui comprend le hameau de Tré Montréal)
* le 20 juin 1868, un incendie ravage le bourg : 47 maisons brûlées sur 62 (73 familles sans logement) donc un bâti actuel issu de reconstructions à la fin du XIXème siècle.
* ouverture de la gare en 1882.

Population

Rappel historique !
1660 : 70 feux (1 feu = 4,5 habitants environ): 315 habitants ?
1806 : 1 046 habitants
1831 : 1 193 habitants (maximum)
1901 : 782 habitants (début de la régression)
1962 : 706
1975 : 546
1982 : 536
1990 : 465 (minimum)
1999: 476

=> La fin du XIXème siècle est une période avec de nombreux facteurs dynamiques sur la commune : sa situation géographique, la gare, la présence de l'eau créent les conditions favorables pour l'industrie du bois, les foires, l'activité agricole, etc ...

Parmi les 476 habitants, 224 sont actifs soit 94 femmes et 130 hommes. En mars 1999, 11 personnes cherchent un emploi, donc 212 actifs ont effectivement un emploi. Sur les 212, 26 exercent une profession à leur compte ou aident leur conjoint, les 186 autres sont salariés. Les non-salariés sont en nombre décroissant :45 en 75, 48 en 82, 38 en 90. Le taux d'activité des femmes est stable, environ 90 avec une petite baisse en 99 : 88.

Parmi les 212 personnes, 36 travaillent à St-Germain (17%), 166 dans une autre commune du département de l'Ain (78,3%) et 10 ailleurs (4,7%).

Le chiffre de personnes travaillant dans la commune est en nette diminution (voir départ de entreprises mais chiffres reportés sur les communes voisines) : 117 en 1990, 142 en 82 et 174 en 75.

Elément mis en évidence dans le recensement de 99, et qui corrobore l'âge et l'activité de la population : l'équipement en automobile.
Il est relativement faible. 33 ménages sur les 198 n'ont pas d'automobile (dans l'autre sens, 83,3% des ménages en ont une). Ce pourcentage est de 87,5% dans le département. Voir chapitre Voies de communication-Transports : Cars Nantua-Bellegarde (3 par jours allerretour) et car de Giron pour le marché de Bellegarde du jeudi.