Plan cadastral de Bessey-lès-Cîteaux

Extrait du PLU/CC de la commune de Bessey-lès-Cîteaux

La commune de Bessey-lès-Cîteaux se trouve au coeur de la plaine de Citeaux, proche de la plaine dijonnaise.

Suffisamment à l'écart pour conserver la qualité de son cadre de vie, la commune reste proche du pôle de Dijon à 29 km, 40 km de Beaune et 23 km de Nuits-Saint-Georges, lui permettant de se raccorder à l'A31.

Dans l'ensemble, le territoire reste modestement desservi en axe de communication. Il s'agit de la Rd116c d'Aubigny à Aiserey et de la Rd106 ballant à lzeure, qui jouent un rôle de liaisons intercommunales importantes, permettant de rejoindre les communes environnantes.

Situation administrative
La commune de Bessey-lès-Cîteaux, intègre la toute récente Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise et fait partie du périmètre du SCOT dijonnais. Le Scot du dijonnais se trouve à la phase du diagnostic, par la suite des orientations seront définies. Pour les communes adhérentes, une obligation de « compatibilité » entre leurs propres orientations et celles du SCOT sera exigée.

Environnement naturel
Le village de Bessey-lès-Cîteaux s'intercale entre la rivière de la Vouge et la forêt de Citeaux et d'Izeure, dans l'unité paysagère de la Plaine de Citeaux.

Ce secteur à l'Est du département de la Côte d'Or s'étend entre la côte de Nuit et le Val de Saône, la Bouzaise et la Vouge.

C'est un paysage de plaine boisée qui se caractérise par de vastes massifs forestiers de chênes quadrillés par les pistes et les chemins rectilignes, ouverts sur de grandes clairières cultivées ou des prairies, des fonds humides.

Structure géologique :

Bessey-lès-Cîteaux doit son origine à quelques établissements lacustres (sur les marais que la Vouge formait à cette époque).

Le nom vient en effet dans sa forme la plus ancienne de Bausses : c'est à dire de sol très abaissé.

La commune se trouve sur des terrasses marneuses humides donnant des sols pauvres lessivés et hydromorphes peu propices à la culture.

La nature des sols détermine le type d'activité envisageable sur le site. En effet, ces terrasses humides sont propices à l'activité d'élevage avec une trame bocagère.

Autrefois la culture du tabac et de l'osier.

Sur les secteurs moins humides, des espaces de cultures se sont implantés.

LE MILIEU NATUREL

La ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique) représente un territoire où les scientifiques ont identifié des éléments rares, remarquables, protégés ou menacés du patrimoine naturel.

L'inventaire ZNIEFF établit au plan national n'a pas de portée réglementaire directe. Toutefois les intérêts scientifiques qu'ils recensent constituent un enjeu environnemental de niveau supra communal pris en compte dans la carte communale.

ELEMENTS D'HISTOIRE ET GENESE DE L'URBANISATION

Pour Bessey-lès-Cîteaux, différentes appellations elle en a eu, mais retenons, Baissé vers 1350, Baissey-lès-SaintJean-de-Losne, puis Bessey vers 1700 et enfin Bessey-lès-Cîteaux.

Autrefois déjà, les trois quarts de la superficie communale étaient recouverts de bois, et au fur et à mesure de l'augmentation de la population, le défrichement se fit important, ainsi certaines communes environnantes demandèrent un « droit de parcours ».

La chapelle de Notre Dame de Lée et la statue de la vierge Marie située le long de la voie communale, sur la route de Cîteaux :

Une histoire d'apparition, recueillement. une tradition de pèlerinage et de On dit que l'humble chapelle doit son origine à la piété des moines de Cîteaux « elle était au bout d'une clairière, comme une de ces étapes solitaires où ces anges du désert aimaient à se reposer. »

A l'emplacement du château actuel, s'élevait en 1502, le Manoir d'Othon de Baissey Au Moyen-Âge, un descendant des ducs de Bourgogne, qui était abbé de Cîteaux et Comte de Baissey, fit construire son château de l'autre côté du parc, sur l'autre rive de la rivière de « la Vouge ».

Faute de descendants, cette construction fût abandonnée pendant deux siècles, détruite par les eaux et dilapidée par les visiteurs indésirables.

C'est au XIXeme que le seigneur des lieux, le Capitaine Laval, reconstruit la bâtisse actuelle en utilisant les matériaux des anciens vestiges.