Plan cadastral de Lochieu

Extrait du PLU/CC de la commune de Lochieu

La commune de Lochieu est située dans le canton de Champagne-en-Valromey, c'est-à-dire dans la partie Sud-Est du département de l'Ain appelée le Valromey. Elle est positionnée sur les flancs du Grand Colombier 

Les communes qui l'entourent sont, dans le sens des aiguilles d'une montre : Brénaz au Nord, Corbonod et Anglefort à l'Est de l'autre côté du Massif du Grand Colombier, Virieu-le-Petit au Sud, Champagne-en-Valromey à l'Ouest.

Lochieu appartient à la Communauté de communes du Valromey créée le 1er janvier 2002. Elle réunit 10 communes.

Pôles d'attraction pour Lochieu :
Au-delà des habitudes de chaque habitant, il est possible de citer Culoz et Belley pour les besoins plus importants et Chamagne-en-Valromey pour les besoins de 1e necessite. Artemare dispose maintenant d'une moyenne surface commerciale. La commune est approvisionnée régulièrement par des commerçants-ambulants des communes voisines : boucher, boulanger, Vival.

Le collège est à Artemare, le lycée à Belley.

Les emplois sont répartis entre Culoz (1er pôle d'emplois), Hauteville, Champagne, Belley, Virleule-Petit. Quelques habitants travaillent également en Suisse et en Haute-Savoie. Le bassin de vie est donc plus vers le Sud que le Nord, excepté pour Hauteville.

APPROCHE HISTORIQUE

Installée sur la banquette calcaire orientale du Valromey, au pied du Grand Colombier, Lochieu (200 habitants au XVIIe siècle, 80 depuis 1975) occupe l'emplacement d'un grand domaine celtique puis gallo-romain, englobant 250 hectares de terrains exploitables, des prairies, pâtures et un vaste ensemble forestier.

Le nom est dérivé de Lochlaeus, à partir du nom du grand propriétaire Locus ou Lapplus. Comme ses émules du Valromey, la paroisse (sous le vocable de Notre Dame) semble avoir remplacé vers VIIIe siècle le petit oratoire en bois de la ville mérovingienne à la suite de l'évangélisation de Saint Martin de Tours. Elle dépend de l'évêque de Genève, mentionné au passage dans un document de 1150.

Quelques années plus tôt s'installe entre 1130 et 1135 sur un haut replat de la montagne, dans le territoire de Lochieu, la chartreuse d'Arvières qui va humainement et économiquement dessiner le Valromey jusqu'en 1789. Il y aura de nombreuses contestations au long des siècles avec les habitants de Lochieu au sujet des droits d'usage dans les forêts du Colombier.

Elle est accessible par le lieu-dit Les Bordèzes. Le "Touring Club" est la première association à avoir mis au jour partiellement les ruines. Le chalet initialement propriété de cette association, appartient maintenant pour partie à des privés et pour partie à l'Office National des Forêt.

Administrativement, à la fin du XIIe siècle, Lochieu dépend de la Seigneurie de Prangin établie sur une butte à l'Ouest du village par Guillaume de la Baine, sous la souveraineté des Comtes de Savole dont le représentant siège à Chateauneuf, près de Songleu. Le sigle de la Seigneurie est transporté à Lochieu en 1501 dans un logis confortable, dont les locaux sont aujourd'hui la base du Musée rural.

Au début du XVIIe siècle, la famille de Pingon, héritière du fief de Prangin, fait bâtir au-dessus du village un château résidentiel, la maison renaissance d'en bas n'étant plus que la résidence du régisseur seigneurial.

En 1705, un incendie ayant ravagé entièrement le village, à l'emplacement des écuries, les sires de Pingon édifient une résidence bourgeoise que l'on appellera "le Château".

En mai 1411, lors de sa visite pastorale, Mgr Jean de Bertrand évêque de Genève, avait trouvé un curé peu vertueux et une église en plein délabrement, ce qui explique la construction en 1514 à l'initiative de Pierre de Luyrieu d'une église en gothique flamboyant.

Malmenée par l'incendie de 1705, puis par la suppression du clocher en 1793, restaurée tant bien que mal en 1826-27 avec des nouvelles cloches, elle sera démolie en 1891 (pour laisser passer une route) et remplacée par un édifice en néo-gothique.