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Située au Nord-Ouest du département de l'Ain, dans le canton de Montrevel-en-Bresse, Confrançon est une commune bressane, c'est à dire intégrée à une région aux caractères forts : la Bresse. Son chef-lieu de canton est situé à 11 km au Nord-Est

Les relations avec cette commune sont essentiellement administratives. Seule la population des secteurs Nord de la commune est plus orientée vers Montrevel (commerces).

Confrançon est plus tournée vers deux communes voisines (5 km) : Polliat et Mézériat. Elle a également des relations avec Bourg-en-Bresse, le chef-lieu du département (15 km), et Mâcon, chef-lieu du département voisin (17 km). Elle est donc à égale distance entre ces deux pôles régionaux. Mais le temps de trajet étant beaucoup plus court vers Bourg, la population est plus tournée sur le chef-lieu du département de l'Ain.

Ses 1816 hectares sont circonscrits du Nord au Sud (dans le sens des aiguilles d'une montre) par les 5 communes suivantes : Saint-Didier-d'Aussiat, Curtafond, Polliat, Mézériat et Saint-Genis-sur-Menthon. Les communes de Saint-Genis-sur-Menthon, Polliat et Mézériat ne font pas partie du canton de Montrevel. Ainsi seules Confrançon, Curtafond et Saint-Didier-d'Aussiat sont intégrées à la communauté de communes de Montrevel.

Histoire 

Globalités

Le territoire de la commune de Confrançon semble être d'occupation ancienne et porter le nom du propriétaire d'une villa de l'époque gallo-romaine : Curtifrancionis.

La population est importante au Moyen-Age au vu des différents fiefs comptabilisés : Asnières-les-Bois (ou Loriol maintenant), Cornaton et Montburon sont les plus importants, alors que Chassagne, Grevillières et Verneuil sont plus petits. Les terres des hameaux de Fénioux (ou Feignoux) et de Montburon dépendaient de la seigneurie de Montfalcon.

Histoire urbaine

Le Logis Neuf a connu un développement dès la décision de réaliser vers 1730 une voie directe entre Bourg-en-Bresse et Mâcon. Le relais de poste d'abord construit à L'Effondras puis au logis Neuf incita l'installation successive d'auberges, de commerces et d'habitations.

Le village, quant à lui, plus excentré, et situé dans un creux, ce qui est chose rare en Bresse, n'a pas connu cette même extension. Les premiers habitants ont sans doute voulu bénéficier de la présence d'une source, lieu sacré pour les celtes et les latins. L'eglise a ete erigee a proximite.

On trouve encore aujourd'hui quelques bâtiments édifiés sur pilotis.