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- HISTORIQUE
En préambule, il y a lieu de remercier Madame LAGARDE Jeanne dont les recherches sur la commune de BONDIGOUX ont débouché sur un livre relatant la vie et les événements qui ont émaillé plus de 15 siècles d'histoire qui nous permettent aujourd'hui de présenter cette synthèse. C'est dans ce livre que nous puisons nos informations.
Ainsi, c'est au some siècle que nous pouvons nous référer pour trouver l'étymologie du nom qui viendrait d'une origine germanique (boddo) lors des grandes invasions de ce siècle, le "oux" étant un suffixe diminutif.
Avant d'être commune à part entière, BONDIGOUX fit longtemps partie de VILLEMUR sur TARN.
Elle ne devint commune autonome qu'en 1869, ce qui ne l'empêche pas d'avoir sa propre histoire.
Même si nous trouvons des traces de vie sur les coteaux remontant au temps de la préhistoire, nous pouvons affirmer que des l'époque gallo-romaine il y avait déja des habitants sur les rives du TARN au lieu dit «L'ESCALERE », en partie Sud de la commune, - petit port fluvial à l'époque. Tout comme des traces de vie ont été retrouvées au spontil, à mi-chemin entre le village actuel et le hameau de ROUQUETTE, et sur le chemin du cimetière.
Par contre, les premiers documents écrits datent des 11 et 120e siècles. A l'époque il existait trois paroisses :
- SAINT ORENS de BONDIGOUX - située sur l'éperon rocheux de PENAVAIRE, actuellement VERNHES
- SAINT ETIENNE du FRAYSSE - route de MONTVALEN
- SAINT PIERRE de LOBARESSES - sur l'emplacement de l'église actuelle -
Au 13 siècle BONDIGOUX fut gagnée au catharisme à l'exemple de son seigneur : Pierre de LOBARESSES. Son château se situait à droite du pont de la MOULINE dans l'anse formée par le ruisseau du SOUET.
Par la suite BONDIGOUX subira les ravages de la guerre de CENT ANS qui réduira à néant les revenus de la commune.
En 1522, a eu lieu une crue importante du TARN obligeant les bondigounais à se déplacer vers LOBARESSES, pour ne constituer qu'une seule paroisse.
Le nom de SAINT ORENS de BONDIGOUX prévalut. En 1629, une forte épidémie de peste sévit au village.
Durant la révolution le village obtiendra son indépendance durant une année.
En 1875, on construisit l'église actuelle;
En 1878, création de l'école laique et construction de l'école en 1885;
En 1880, le cimetière est transféré sur l'emplacement de l'ancien presbytere
La guerre de 1914-1918 a fourni son lot de combattants, puisque sur 50 soldats, 15 n'en sont pas revenus.
En 1923 le village est équipé en électricité
En 1953, c'est l'eau potable;
En 1964, construction de la nouvelle Mairie.
D'un point de vue économique BONDIGOUX a connu de nombreux artisans et de nombreux petits agriculteurs
A partir de 1940 une diminution progressive des agriculteurs, commerçants et artisans a eu lieu au profit des ouvriers et des employés.
Aujourd'hui, on ne compte plus que 4 agriculteurs, un restaurant Le petit commerce ne se fait plus que par des commerçants ambulants.
D'un point de vue démographique BONDIGOUX a connu son apogée en 1840 avec 630 habitants. Depuis celle-ci n'a cessé de décroitre pour se stabiliser aux alentours de 320 habitants, selon le dernier recensement de 1999.
SITUATION
La commune de BONDIGOUX est située à 4 kilomètres à l'Est de VILLEMUR sur TARN sur la rive droite du TARN, elle se développe de la plaine alluviale constituée par les terrasses du TARN jusqu'aux collines molassiques du Nord-Est.
Entre les deux un talweg intermédiaire incise les coteaux.
TOULOUSE se trouve à 35 kilometres vers le Sud.
La commune de BONDIGOUX dépend du canton de VILLEMUR sur TARN.
D'une superficie de 745 Ha, la commune de BONDIGOUX a pour communes limitrophes :
LAYRAC sur TARN à l'Est,
LA MAGDELAINE au Sud,
VILLEMATIER au Sud-Ouest,
VILLEMUR sur TARN au Nord-Ouest,
MONTVALEN au Nord-Est
Il est à noter que BONDIGOUX constitue une des dernières communes de la Haute Garonne sur cette partie Nord du département, et se trouve limitrophe au département du TARN au niveau de la commune de MONTVALEN.
La commune est concernée à la fois par le périmètre des 15 km de MONTAUBAN et de TOULOUSE, à l'intérieur duquel toute ouverture à l'urbanisation n'est autorisée que dans le cadre d'un Schéma de Cohérence Territorial (S.C.O.T.), sauf derogation.
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