Mittainvilliers est une commune de 1172 ha qui comptait 390 habitants au dernier recensement général de la population de 1999.
Elle en dénombre 420 à l'heure actuelle (à titre indicatif). Elle est située dans le département d'Eure-et-Loir à 17 kilomètres de Chartres, la préfecture. La commune est rattachée à l'arrondissement de Chartres et au canton de Courville. Elle constitue la limite entre la Beauce chartraine et le Thymerais.
Le territoire communal est délimité au nord et au sud par deux bois : le bois de la Haie Porchère qui est lié au château de Vérigny et l'ensemble constitué des Bois de Fontaine, Bois du Gouvernement et Bois de Bailleau.
Les limites est et ouest ont été fixées administrativement. Il n'existe pas de cours d'eau sur la commune.
Les constructions à usage d'habitation sont regroupées autour de plusieurs pôles. On en dénombre principalement quatre.
Il y a tout d'abord le bourg de Mittainvilliers. Il s'est développé de façon linéaire le long de la RD 148. Il regroupe tous les équipements municipaux : l'église, le cimetière, l'arsenal, l'école, la cantine scolaire et bien sûr la mairie. Le bourg a continué de se développer de façon linéaire, notamment le long de la RD 342.
Cela constitue une dispersion des zones urbaines, un certain étalement.
La topographie est aussi un obstacle à l'urbanisation de Mittainvilliers.
On a vu que le territoire communal était situé sur un plateau et que deux vallées principales le traversaient.
La vallée du Tronchet passe dans Mittainvilliers.
Il en découle que dans la partie nord, la route RD 342 est très encaissée et la moindre construction dominerait littéralement le village.
Il n'existe pas de «dents creuses » dans l'urbanisation.
Un exemple de compacité, Genainvilliers
C'est le pôle le plus peuplé de la commune. L'urbanisation est bien regroupée et une certaine densité s'en dégage, notamment dans la rue principale. Les maisons avec pignon sur rue donnent un caractère très rural à la commune, ce qui est un point fort, pourtant de plus en plus rare.
La place centrale constitue un espace public de qualité avec sa mare et son nouvel aménagement qui aurait pu être poussé davantage.
Une ferme est située à l'intérieur des zones bâties. Il sera impossible de l'exclure des PAU de la carte communale. La compacité du hameau est un point fort qu'il est important de conserver.
Un étalement de l'urbanisation le long des voies viendrait dénaturer totalement l'urbanisation. Il existe beaucoup de terrains qui n'ont pas encore été urbanisés à l'intérieur des zones construites.
Châtenay, une compacité bipolaire
Châtenay s'est développé le long de la RD 148 sous la forme de deux pôles compacts. Il y a un pôle au sud, plus ancien avec des maisons pignon sur rue présentant une certaine volonté d'alignement et deux corps de ferme.
Il existe un second pôle plus au nord où les constructions sont plus récentes. Ce pôle comprend la grande mare communale ainsi qu'un lotissement récent (une vingtaine d'années).
Il s'est désormais assez bien inséré dans l'environnement existant, grâce à un écran végétal qui cache les façades trop claires des maisons. Ces deux pôles peu éloignés l'un de l'autre donnent l'impression d'une séparation. Une urbanisation linéaire le long de la voie ne suffirrait pas à rapprocher ces deux zones. Le hameau aurait dès lors la forme d'un sablier alors qu'une opération d'aménagement d'ensemble permettrait d'arriver à une compacité d'ensemble et non plus bipolaire.
Un autre exemple de bipolarité, Le Mesnil
Le quatrième pôle urbanisé est le hameau de Le Mesnil. Il se scinde également en deux avec une zone étirée le long de la RD 342 et une zone plus compacte.
Le rattachement de ces deux zones est une priorité pour ce hameau.
Il faut cependant veiller à ne pas urbaniser trop près des deux fermes pour ne pas gêner les exploitants et permettre éventuellement aux exploitations de s'étendre.
On a de plus une vue sur l'immensité de l'espace depuis la petite place triangulaire.
On se sent protégé par les constructions situées derrière soi. L'urbanisation de cette partie tendrait à gacher l'espace et dénaturerait l'entrée du hameau.
On dénombre enfin une maison isolée au lieu-dit Blanvilliers.
Un lien entre deux routes passagères
La totalité des routes présentes sur la commune sont des routes départementales.
La voie de circulation accusant le plus grand trafic sur la commune est la RD 148. Il a été comptabilisé une moyenne de 420 véhicules par jour sur cette route qui traverse Mittainvilliers et Châtenay.
Elle relie la commune deux axes très importants qui se situent hors des limites du territoire communal. Il s'agit de la RD 24 et de la RD 939. Ce sont des routes de grande circulation avec 3700 véhicules par jour pour la RD 24 et plus de 6000 véhicules pour la RD 939. Ces deux routes permettent un accès direct à Chartres en 30 minutes mais surtout une proximité de Mainvilliers de l'ordre de 15 minutes.
La fréquence du trafic routier n'a pas augmenté sur la commune puisque le chiffre de 2001 est le même que celui de 2000.
En revanche, le trafic de la RD 24 et de la RD 939 a progressé puisqu'il était respectivement de 2975 et de 5839.
C'est la RD 24 qui a vu sa fréquentation augmenter le plus avec une hausse du trafic journalier de 25%. Les autres routes départementales ont un trafic relativement calme. L'essentiel du trafic des mittainvillois s'effectue donc vers Fontaine la Guyon et Vérigny.
La commune n'est de plus desservie par aucune ligne régulière de car. Les arrêts les plus proches se situent à Vérigny, Dangers ou Fontaine la Guyon.