Site et contexte territorial
D'une superficie de 10,14 km2, la commune de Malissard est limitrophe de l'agglomération valentinoise située à moins de cinq kilomètres. Elle entretient ainsi des liens étroits avec la ville, notamment de part son fonctionnement périurbain.
Commune de plaine, le territoire se situe entre deux entités géographiques : le Rhône dans sa partie Ouest et le piémont du Vercors à l'Est. La commune est traversée ou longée par des infrastructures routières structurantes comme la N7 et la N532 qui contournent Valence avant de rejoindre l'A49 ou l'A7.
Cela donne à la commune une ouverture sur l'agglomération de Vienne et de Lyon au Nord, et sur Montélimar au Sud.
La commune de Malissard fait partie de la nouvelle Communauté d'Agglomération Valence Romans Sud Rhône-Alpes née en Janvier 2014. Cette nouvelle communauté est née de la fusion de 4 intercommunalités : la CA de Valence Agglo Sud RhôneAlpes, la CA du Pays de Romans, la CC Canton de Bourg de Péage et la partie Drômoise de Confluences Drôme-Ardèche étendue à la commune d'Ourches. Ainsi la Communauté d'Agglomération s'organise autour de 51 communes regroupant 211 506 habitants.
Dans la limite de l'intérêt communautaire, la Communauté d'Agglomération exerce de plein droit en lieu et place des communes membres, l'intégralité des compétences à la fois obligatoires et facultatives, dont étaient dotées les quatre intercommunalités formant la Communauté d'Agglomération. Ainsi, l'EPCI exerce des compétences en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace communautaire, d'habitat, d'assainissement, de gestion des déchets, transport et mobilité, de culture, de sports, et de vie sociale.
D'autres compétences sont également exercées par cette jeune intercommunalité comme la politique de la ville, la voirie ou l'environnement.
Analyse démographique
• Evolution de la population : une croissance démographique forte, mais qui ne cesse de ralentir depuis la fin des années 1990
Avec une population de 3251 habitants en 2012, la commune de Malissard a connu une croissance démographique forte de la fin des années 1960 au début des années 1990 avec un rythme de croissance supérieur à 3% sur la période.
A titre de comparaison, la population de la commune croit plus vite que celle de la Communauté d'Agglomération de Valence-Romans Sud Rhône-Alpes et du département de la Drôme, ce qui est caractéristique des territoires périurbains.
Malissard apparait ainsi comme un territoire dynamique. Cependant, cette croissance démographique ne cesse de ralentir depuis le début des années 1970, avec un net ralentissement à la fin des années 1990. En effet, sur la période 1990 - 1999, le rythme de croissance est passé de 3% à 1,4%, avant de passer sous la barre des 1% sur la période 2007-2012.
La croissance démographique de Malissard peut être mise en parallèle avec le phénomène de périurbanisation qui a touché la commune dans les années 1970. Territoire de desserrement démographique de la ville centre, la croissance de la commune est due à la fois à un phénomène endogène et exogène. En effet, selon l'indicateur démographique, la courbe de la variation annuelle moyenne de la population est parallèle à celle du solde migratoire. Jusqu'en 2007, la croissance démographique est essentiellement liée aux entrées et sorties de population. Si le solde naturel est resté globalement stable depuis 1968, variant entre 0,6% et 0,5%, il a toujours alimenté la croissance démographique. Il en est d'ailleurs le principal acteur depuis 2007.
• Structure par âge de la population : une population vieillissante
L'étude de la structure par âge de la population fait ressortir un vieillissement de la population de la commune. Comme on peut le voir avec le graphique suivant, la part des enfants, des jeunes et des moins de 30 ans n'a cessé de diminuer entre 2007 et 2012, alors que la classe d'âge 60 - 74 ans et les séniors ont augmenté sur la période passant respectivement de 14,9% à 19% et de 5,9% à 7,9%. La classe d'âge la plus représentée reste celle des 45-55 ans, qui représente 25% de la population. L'indice de jeunesse' confirme cette tendance : de 1,5 en 1999 il est passé à 0,9 en 2012 (Source : CAUE 26).
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