INTRODUCTION
Le territoire de CHÂTILLON ST JEAN s'étire des premiers reliefs du massif des Chambarands au nord, jusqu'à la plaine de l'Isère au sud.
Le village actuel est implanté dans la vallée au pied des 1ères collines. Il est traversé d'est en ouest par la voie départementale (RD112) qui relie St-Lattier à St-Donat et du nord au sud par la RD123 qui relie les villages de Parnans et Montmiral à Romans sur Isère au sud.
CHÂTILLON ST JEAN fait partie du bassin de vie de l'agglomération de ROMANS SUR ISERE. La commune est rattachée au canton de Romans 2.
Le territoire communal occupe 882 ha, il est limité :
- au nord par les communes de ST MICHEL SUR SAVASSE et PARNANS,
- à l'est par la commune de ST LATTIER (38),
- au sud par la commune de ST PAUL LES ROMANS,
- de à l'ouest par les communes GENISSIEUX, TRIORS et GEYSSANS.
CHÂTILLON ST JEAN appartient à la Communauté d'agglomération Valence Romans Sud Rhône-Alpes créée le 1er janvier 2014 suite au regroupement de 4 intercommunalités et qui compte 51 communes.
CHÂTILLON était auparavant membre de la communauté d'agglomération du Pays de Romans.
Par le biais de la communauté d'agglomération, elle fait partie de :
- Romans Bourg-de-Péage Expansion : cette structure qui regroupait la Communauté d'agglomération Pays de Romans et la Communauté de Communes Canton de Bourg de Péage, pour le développement économique, est maintenant intégrée à la Communauté d'agglomération Valence Romans Sud - Rhône-Alpes.
- Rovaltain : « Syndicat mixte d'aménagement des agglomérations de Romans, VALence et TAIN qui compte 53 communes, pour le développement économique et l'aménagement de la ZAC située autour de la gare TGV de Valence,
- Valence-Romans Déplacements : ce syndicat créé en 2010 regroupe 27 communes des bassins romano-péageois et valentinois. Ce syndicat est devenu la nouvelle autorité organisatrice des déplacements urbains ;
Elle adhère en outre aux autres structures intercommunales suivantes :
- Le SIVOS, syndicat intercommunal à vocation scolaire qui regroupe les communes de Triors, Parnans et Châtillon pour la gestion de l'école maternelle
- le Syndicat Intercommunal des Eaux de l'Herbasse qui gère la production et la distribution d'eau potable,
- le Syndicat Départemental de l'Energie pour l'électrification.
La commune, comme l'ensemble de la communauté d'agglomération est comprise dans le périmètre du « SCOT du Grand Rovaltain», Schéma de cohérence territorial, dont le document d'orientation et d'objectifs (DOO) a été arrêté le 12 février 2014.
Le DOO s'impose aux PLU qui doivent être compatibles avec le SCOT.
La compatibilité s'entend au sens où le PLU ne contredit pas ou ne remet pas en cause les orientations et objectifs du DOO.
La commune doit ainsi s'approprier les enjeux portés dans le SCoT et les traduire dans ses différents documents.
POPULATION
Châtillon-St-Jean fait partie du bassin de vie de l'agglomération de Romans - Bourg de Péage qui compte environ 56.000 habitants population 2012 de l'unité urbaine).
EVOLUTION
La population communale connaît un important pic de croissance depuis les années 2000. Cette augmentation «brutale >> succède à une phase de croissance toujours positive, mais soit modérée (de 1968 à 1975 et de 1982 à 1990), soit plus soutenue (de 1975 à 1982 et de 1990 à 1999). La population communale est ainsi passée de moins de 700 habitants dans les années 1970 à 1200 habitants environ (soit une augmentation de +75% entre 1975 et 2008).
PERSPECTIVES DEMOGRAPHIQUES
Châtillon est limitrophe de Romans, qui constitue le pôle d'emplois, de commerces et services de référence pour la commune. La commune est également facilement accessible depuis la gare TGV de Valence et la gare de St Marcellin.
Châtillon est donc une commune potentiellement attractive pour accueillir de nouveaux habitants. Le pic de croissance enregistré depuis 1999 en témoigne.
Cependant, la municipalité souhaite maîtriser cette croissance dans les années à venir afin qu'elle reste adaptée au niveau d'équipement de la commune et qu'elle préserve le caractère rural de la commune.
L'AGRICULTURE
L'agriculture est un élément fondamental du territoire communal :
- en termes d'aménagement de l'espace et de paysage. Le recensement général agricole (RGA) de 2000 montre une SAU (surface agricole utilisée) communale de 521ha, ce qui correspond à 59% du territoire communal.
- en termes d'économie locale : en 2010, selon les données du recensement général agricole, les exploitations agricoles représentaient 37 équivalents plein temps.
C'est également un secteur d'activités qui évolue en fonction de la conjoncture. On observe ainsi depuis une décennie une forte augmentation des surfaces en noyers et aujourd'hui une recherche d'emplacements pour de l'élevage aviaire labellisé ou biologique.
Les agriculteurs représentent aujourd'hui encore 6% des actifs, ce qui est supérieur aux moyennes départementales et régionale et l'agriculture reste donc une activité essentielle pour la commune, tant au plan économique qu'au plan paysager et de l'aménagement du territoire.