Jusqu'à la fin de l'année 2013, la commune de Saint-Georges de Longuepierre appartenait à la Communauté de communes du Canton d'Aulnay de Saintonge.
La Communauté de communes du Canton d'Aulnay faisait elle-même partie d'une structure intercommunale plus large, le Syndicat Mixte du Pays des Vals de Saintonge. Celui-ci regroupait 116 communes, réparties entre les Communautés de communes du Pays de Matha, de Saint-Hilaire de Villefranche, du Canton de Loulay, du Canton de Saint-Jean d'Angély, du Pays Savinois, du Val de Trézence et du Canton d'Aulnay de Saintonge.
Le 1er janvier 2014, les sept Communautés de Communes et le Pays des Vals de Saintonge ont fusionné pour constituer une seule Communauté de 112 communes. Cette nouvelle carte intercommunale a été adoptée dans le cadre de la réforme territoriale qui répond aux dispositions de la loi du 16 décembre 2010.
La commune de Saint-Georges de Longuepierre appartient donc désormais à la Communauté de communes des Vals de Saintonge.
La commune de Saint-Georges de Longuepierre se situe au Nord-Est du département de la Charente-Maritime.
Elle dépend du canton d'Aulnay de Saintonge et de l'arrondissement de Saint-Jean d'Angély.
La commune couvre une superficie de 1 069 hectares. Le territoire communal s'étend sur 4,9 km d'Est en Ouest et 3,6 km du Nord au Sud.
Le bourg de Saint-Georges de Longuepierre se situe au centre du territoire communal. En dehors du bourg, on compte deux villages : Batailler et Les Hautes Roches ainsi que dix hameaux : Le Grand Parmeneau, Le Petit Parmeneau, La Grigaude, La Basse Grigaude, Chauvin, Le Logis de Chauvin, Chantemerle, Métairie, Les Basses Roches et Moissay.
La commune est limitée :
· au Nord par les communes de Blanzay sur Boutonne et Dampierre sur Boutonne
· à l'Est par la commune d'Aulnay
· à l'Ouest par la commune de Saint-Pierre de l'Isle
· au Sud par la commune de Nuaillé sur Boutonne
Située à 14 km au Nord-Est de Saint-Jean d'Angély, à 37 km au sud de Niort et à 31 km de Surgères à l'Est, la commune de Saint-Georges de Longuepierre est traversée par deux routes départementales que sont, par ordre d'importance :
- la RD 121 qui traverse la commune selon un axe Nord-Est. Cet axe permet de relier Surgères, vers l'Ouest, et Aulnay vers l'Est. Le Trafic Journalier Moyen Annuel atteignait 1115 véhicules en 2009.
- la RD 219, route locale qui irrigue la partie Sud du territoire communal, en direction de Nuaillé sur Boutonne.
Saint-Georges de Longuepierre se situe à proximité de routes départementales structurantes. Elles lui permettent de rejoindre aisément des pôles urbains d'intérêt locaux et régionaux tels que Saint-Jean d'Angély et Niort.
En outre, elle bénéficie d'une proximité immédiate de la commune d'Aulnay, chef-lieu de canton, qui offre, à ce titre, la présence d'équipements, de services et de commerces de proximité.
Le Plan Local d'Urbanisme s'attache a conforter préférentiellement le bourg en interdisant une diffusion de l'urbanisation et le développement des hameaux, en compatibilité avec les objectifs portés par le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT).
Le nom de Saint-Georges de Longuepierre provient de l'époque romaine. Le village se nommait Petra Longua (pierre longue) car la commune abritait des sortes de grands bancs de pierre. Puis Saint-Georges de Longuepierre fut rebaptisée l'Indivisibilité à la Révolution Française.
Enclavé, loin des routes d'échanges entre grandes cités médiévales, Saint-Georges de Longuepierre ne s'illustra par aucun fait historique ni ouvrage dont les traces mémorables. Cependant, la commune de Saint-Georges de Longuepierre, par sa toponymie garde d'une manière indélébile les traces successives du temps passé. A l'époque romaine, le site appelé « Petra Longua » qui signifiait pierre érigée ou pierre longue a donné son nom au village.
Au cours des siècles les habitants utilisèrent ces pierres dites « pierres de SaintGeorges », qui avaient un grain particulier, pour construire leurs demeures, et notamment l'église romane du XIIème siècle dont il ne subsiste qu'une ancienne colonne adossée à un pilastre, à proximité de la nouvelle église achevée en 1880. Cet édifice, dédié à SaintGeorges, se singularise par son orientation vers le Sud.
Il existe un document daté du 4 mars 1789 intitulé « cahier de doléances » adressé au roi de France. Celui-ci fait part des difficultés et du mal de vivre dans la paroisse de Saint-Georges à l'époque pré-révolutionnaire. A cette époque les principales cultures étaient le blé et la vigne. L'industrie se résumait au négoce des vins pour les eaux-de-vie.
Un second document, qui remonte à l'année 1809, signale deux moulins à eau pouvant produire 600 livres de farine par jour.
Avant 1786 les Métairies de Batailler étaient la propriété de Maître Adam Alexandre Gaillard, conseiller du roi, juge des eaux et forêts d'Aulnay. En 1833, les terres devinrent la propriété de Pierre Bastard qui en fit un haras.
Au fil des générations la concession fut partagée entre les héritiers.
Dans le bourg un ancien logis, maintenant détruit, appartenait à la famille Gillier dont les membres furent les seigneurs de La Villedieu et de Saint-Georges du XVème au XVIIème siècle. Ils descendaient de Denys Gillier, chevalier du duc de Bercy en 1384 et maire de Poitiers en 1392, 1394, 1399.