Le Plan d'Occupation des Sols (POS) initial de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe a été approuvé le 27 juin 1985. Ce document a ensuite évolué en Plan Local d'Urbanisme (PLU), approuvé le 13 mars 2006. Cette transition reflète l'adaptation de la commune aux nouvelles exigences en matière d'urbanisme et de développement territorial. La modification n°1 du PLU, engagée en 2013, vise à ajuster certaines dispositions pour mieux répondre aux réalités locales et aux orientations des documents de planification supracommunaux.
Cette première modification du PLU a pour objectifs principaux :
Pour mieux prendre en compte les sièges d'exploitation agricole présents sur le hameau de Franqueville et les conditions liées à leur fonctionnement, le périmètre des deux petites zones NH qui les bordent est modifié :
Ces ajustements réduisent la superficie totale des zones NH de 2,3 hectares à 1,7 hectare, diminuant ainsi l'impact des constructions sur l'espace agricole. Les règles de constructibilité de ces secteurs, de taille et de capacité d'accueil limitées, ne sont pas modifiées : le règlement prévoit une emprise au sol maximale de 20% et une hauteur maximale de 9 mètres. Cependant, la question des accès est précisée : aucune prise d'accès ne pourra se faire sur la RD220. Les reculs le long des voies sont en conséquence modifiés : ils sont établis à 10 mètres le long de la RD220 et à 5 mètres pour les autres voies.
Après six ans de mise en application du règlement, des ajustements apparaissent nécessaires pour mieux prendre en compte le contexte urbain et les nouveaux documents de planification supracommunaux. Les modifications apportées concernent plusieurs articles :
La largeur minimale des appendices d'accès est précisée et fixée à trois mètres, afin de permettre le passage des véhicules de secours.
Il est ajouté la nécessité de prévoir des fourreaux pour le passage des réseaux numériques à haut débit, anticipant ainsi les besoins futurs en matière de connectivité.
En cohérence avec les objectifs de densification du SCoT de Caen Métropole et du PLH, les tailles minimales de parcelles sont supprimées, dès lors que la zone U est desservie par l'assainissement collectif.
La règle est complétée pour prendre en compte l'existence de constructions sur le domaine public et préciser ainsi le recul qui leur est applicable.
La règle est revue pour être simplifiée en ce qui concerne les quartiers d'immeubles collectifs déjà construits, facilitant ainsi la gestion de ces ensembles.
La règle est revue afin de réduire le recul minimal prescrit entre constructions dans les quartiers pavillonnaires, permettant ainsi la densification tout en préservant des reculs suffisants pour l'éclairement et la salubrité.
La règle est revue afin de mieux prendre en compte la forme urbaine des constructions avoisinantes, dès lors que la constructibilité sur les parcelles est augmentée.
La liste des matériaux de toiture est revue afin de prescrire une couleur et un aspect spécifiques. De plus, pour permettre la variété architecturale, les règles applicables aux formes de toitures sont simplifiées.
Les dispositions du futur PDU concernant le stationnement des cycles sont ajoutées, encourageant ainsi des modes de transport plus durables. < construit mais ayant une vocation agricole. Cette modification offre une meilleure flexibilité tout en respectant les besoins spécifiques des exploitants et la vocation agricole des terrains concernés.
Plusieurs règles initialement définies dans le PLU se sont avérées ambiguës ou inadaptées à l'usage. Ces ajustements visent à :
Ces révisions garantissent une meilleure lisibilité et une mise en œuvre plus efficace des objectifs d’aménagement de la commune.
Pour anticiper le futur Plan de Déplacements Urbains (PDU) de Caen-la-Mer, des règles spécifiques au stationnement des cycles ont été intégrées dans le PLU. Ces dispositions visent à :
Cette initiative reflète l’engagement de la commune en faveur de la transition écologique et de la mobilité durable.
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et le Programme Local de l'Habitat (PLH) imposent des orientations stratégiques qui influencent directement les choix d’aménagement locaux. Cette modification du PLU permet d’assurer une cohérence avec :
Ces intégrations garantissent un développement harmonieux et durable, aligné avec les politiques globales de l’agglomération.
Le PLU révisé met un accent particulier sur la préservation des espaces naturels, notamment les zones sensibles identifiées dans le cadre des études environnementales. Les actions incluent :
Ces mesures contribuent à préserver le cadre de vie et à renforcer l’attractivité écologique de la commune.
Les modifications du PLU prennent également en compte les besoins en infrastructures pour soutenir la mobilité et le développement économique. Les axes prioritaires incluent :
Ces projets visent à renforcer la qualité des déplacements tout en répondant aux enjeux de durabilité.
La commune a intégré dans le PLU des mesures visant à mieux gérer les risques naturels et technologiques. Parmi les actions mises en œuvre :
Ces dispositifs permettent de sécuriser les populations et de limiter les impacts des aléas naturels sur le territoire.
Dans le contexte actuel de changement climatique, le PLU révisé prévoit des mesures spécifiques pour réduire l’empreinte carbone de la commune. Ces mesures incluent :
Ces adaptations reflètent l’engagement de la commune à répondre aux enjeux climatiques tout en préservant son patrimoine local.