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Contexte du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) de Bréville-les-Monts

Historique du P.L.U.

Le Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) initial de la commune de Bréville-les-Monts a été approuvé par délibération du conseil municipal le 7 septembre 1981. Ce document a ensuite fait l'objet d'une première révision approuvée le 10 mars 1992 et d'une première modification approuvée le 11 juin 2002. Le P.L.U. actuel de la commune a été approuvé par délibération du conseil municipal le 18 mars 2010.

Choix de la procédure de modification simplifiée

Une modification simplifiée est aujourd'hui engagée afin de rectifier deux erreurs matérielles. La procédure de modification simplifiée est issue de la loi n°2009-179 du 17 février 2009 visant l'accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés. Selon l'article R. 123-20-1 du code de l'urbanisme, cette procédure peut être utilisée dans des cas spécifiques, tels que la rectification d'une erreur matérielle ou l'augmentation, dans la limite de 20%, du coefficient d'emprise au sol, du coefficient d'occupation des sols (COS) ou de la hauteur maximale des constructions.

Motivations et objet de la modification simplifiée

Rectification du Coefficient d'Occupation des Sols (COS) de la zone UH

Dans les études préparatoires à la mise en place du P.L.U. de la commune, avant l'arrêt du projet, le COS de la zone UH correspondait à 0,8. Il fut ensuite ramené à 0,25 dans plusieurs documents de travail qui n'avaient pas vocation à rester en l'état. Le conseil municipal souhaite aujourd'hui rectifier cette erreur et revenir au COS fixé initialement, modifiant ainsi le règlement écrit du P.L.U.

Modifications apportées au règlement écrit

Le règlement écrit est modifié comme suit :

  • Article UH14 - Coefficient d'Occupation des Sols : Le coefficient d'occupation des sols (COS) défini à l'article R.123-10 du Code de l'Urbanisme est fixé à 0,35 en secteur UHa et à 0,3 dans le reste de la zone. Sauf en secteur UHa, il est porté à 0,5 pour les constructions à usage de commerce. Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, les possibilités d'occupation du sol résultent de l'application des articles U1 à U13. Si une partie a été détachée depuis moins de 10 ans d'un terrain, dont les droits à construire résultant de l'application du coefficient d'occupation des sols ont été utilisés partiellement ou en totalité, il ne peut plus être construit que dans la limite des droits qui n'ont pas déjà été utilisés.

Rectification de la hauteur des constructions en zone UH

Une seconde erreur matérielle concerne la hauteur maximale autorisée pour les constructions en zone UH. Dans le règlement initial, cette hauteur était fixée à 7 mètres pour les bâtiments à usage d’habitation et à 10 mètres pour les bâtiments à usage d’activités économiques. Ces dispositions n’ont pas été correctement retranscrites dans la version approuvée du P.L.U. et doivent donc être rectifiées pour correspondre aux intentions originelles.

Impact des rectifications

Ces modifications permettent de garantir une meilleure cohérence entre les objectifs du P.L.U. et les spécificités locales. Elles évitent également des litiges potentiels liés à l’interprétation des règles actuelles. La mise en conformité avec les dispositions initiales apporte davantage de clarté pour les habitants, les professionnels de l’immobilier, et les administrations compétentes.

Approche méthodologique

Concertation et participation publique

Conformément à la réglementation en vigueur, la procédure de modification simplifiée prévoit une concertation avec la population et les parties prenantes locales. Un dossier explicatif est mis à disposition du public en mairie pendant une durée d’un mois. Les observations peuvent être consignées dans un registre prévu à cet effet ou adressées par courrier au maire de la commune.

Études préalables

Des études spécifiques ont été menées pour évaluer l’impact des modifications proposées. Ces analyses portent notamment sur la capacité des réseaux d’eau et d’assainissement à supporter d’éventuelles densifications, ainsi que sur les impacts environnementaux liés à l’augmentation du COS en zone UH. Les conclusions indiquent que ces changements restent compatibles avec les capacités actuelles et futures des infrastructures locales.

Conformité légale et réglementaire

Respect des lois en vigueur

Les rectifications apportées s’inscrivent dans le cadre des dispositions légales définies par le Code de l’Urbanisme. Elles ne modifient pas de manière substantielle les orientations générales du P.L.U. et ne contreviennent pas aux prescriptions des documents supra-communaux, tels que le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) applicable.

Compatibilité avec les objectifs de développement durable

Les modifications envisagées prennent en compte les impératifs liés au développement durable. La gestion économe de l’espace, le maintien de la biodiversité locale et la lutte contre l’artificialisation excessive des sols restent des priorités dans l’élaboration du document d’urbanisme.

Suivi et mise en œuvre

Application des nouvelles dispositions

Une fois la procédure de modification simplifiée achevée, les nouvelles règles seront immédiatement applicables. Les permis de construire et autres autorisations d’urbanisme devront se conformer aux nouvelles dispositions du règlement écrit.

Évaluation périodique

Le conseil municipal prévoit de suivre les effets de ces modifications sur le développement urbain de la commune. Une évaluation périodique permettra d’ajuster le P.L.U. en cas de besoin, dans le respect des objectifs fixés.