Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Port-la-Nouvelle a été élaboré conformément à l'article R123-2 du code de l'urbanisme, qui exige que le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable (PADD). Ce document justifie la délimitation des zones, les règles applicables, et l'institution de secteurs spécifiques, en tenant compte des objectifs du PADD.
Le PLU vise à traduire les prescriptions du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et de son volet littoral, en respectant la préservation des espaces agricoles et naturels, notamment les zones littorales. Il intègre les orientations de la loi Littoral, en favorisant l'urbanisation en continuité des agglomérations existantes, en localisant les coupures d'urbanisation et les espaces remarquables, et en identifiant les espaces proches du rivage (EPR) pour limiter leur urbanisation.
Les objectifs incluent la protection des espaces agricoles et naturels, la gestion équilibrée de l'urbanisation, et la préservation des paysages littoraux. Il s'agit également de concilier le développement urbain avec la conservation des écosystèmes sensibles et de respecter les directives régionales et nationales en matière d'aménagement du territoire.
Le PLU délimite des zones spécifiques pour l'urbanisation, en veillant à maintenir des coupures d'urbanisation et à protéger les espaces remarquables. Des réglementations strictes sont mises en place pour les EPR afin de contrôler le développement urbain et préserver les caractéristiques naturelles et paysagères du littoral.
Il est essentiel d'évaluer la capacité d'accueil du territoire pour assurer un développement urbain cohérent avec les infrastructures existantes et les ressources disponibles. Cela implique de considérer la densité de population, les équipements publics, et les services nécessaires pour soutenir la croissance démographique.
Les objectifs visent à planifier une croissance urbaine maîtrisée, en adéquation avec les capacités d'accueil du territoire, tout en garantissant la qualité de vie des habitants. Il s'agit également d'assurer une répartition équilibrée des services et des infrastructures pour répondre aux besoins de la population.
Le PLU établit des zones à urbaniser en fonction de la capacité d'accueil du territoire, en prévoyant des densités appropriées et en planifiant les infrastructures nécessaires. Des mesures sont également prises pour optimiser l'utilisation des espaces disponibles et éviter la surdensification.
Le développement économique de Port-la-Nouvelle dépend de la diversification des activités et de la création d'emplois. Il est crucial de soutenir les secteurs clés tout en encourageant l'innovation et l'entrepreneuriat pour renforcer l'économie locale.
Les objectifs incluent la promotion d'un développement économique durable, la création d'emplois, et le soutien aux entreprises locales. Il s'agit également de favoriser l'implantation de nouvelles activités économiques compatibles avec les spécificités du territoire.
Le PLU identifie des zones dédiées aux activités économiques, avec des réglementations favorisant l'installation et le développement des entreprises. Des infrastructures adaptées sont planifiées pour soutenir ces activités, tout en veillant à leur intégration harmonieuse dans le tissu urbain.
La mobilité est un enjeu majeur pour assurer l'accessibilité et la fluidité des déplacements. Il est important de développer des infrastructures de transport efficaces et durables, tout en réduisant l'impact environnemental des déplacements.
Les objectifs visent à améliorer les réseaux de transport, promouvoir les modes de déplacement doux, et réduire la dépendance à la voiture individuelle. Il s'agit également d'assurer une meilleure connexion entre les différents quartiers et les zones d'activité.
Le PLU prévoit le développement de réseaux de transport en commun, la création de pistes cyclables et de cheminements piétons, ainsi que l'aménagement d'infrastructures favorisant les modes de déplacement alternatifs. Des mesures sont également prises pour améliorer la sécurité et l'accessibilité des voies de circulation.
Les zones urbaines sont délimitées en fonction de l'existant et des perspectives de développement. Elles comprennent les secteurs déjà urbanisés et ceux destinés à l'être, avec des réglementations spécifiques pour encadrer les constructions et les usages du sol.
Ces zones sont destinées à accueillir de futurs développements urbains. Le PLU définit les conditions de leur urbanisation, en tenant compte des infrastructures nécessaires et de la cohérence avec le tissu urbain existant.
Les zones agricoles sont protégées pour préserver l'activité agricole et les paysages ruraux. Le PLU impose des restrictions sur les constructions et les changements d'usage du sol pour maintenir la vocation agricole de ces espaces.
Ces zones englobent les espaces naturels à protéger pour leur valeur écologique, paysagère ou récréative. Le PLU y limite strictement les activités et les constructions pour préserver leur intégrité.
Le PLU évalue la consommation foncière depuis le Plan d'Occupation des Sols (POS) précédent, afin de mesurer l'efficacité des politiques d'aménagement et d'ajuster les stratégies pour une gestion durable du foncier.
Le PLU identifie des emplacements réservés pour la réalisation d'équipements publics, d'infrastructures ou d'espaces verts, afin d'anticiper les besoins futurs et de planifier leur implantation.
Certains espaces boisés sont classés pour
préserver leur caractère forestier et leur rôle écologique. Ces espaces bénéficient d'une protection renforcée, limitant les possibilités de défrichement ou d'aménagement qui pourraient altérer leur qualité environnementale.
Les servitudes d’utilité publique définies par le PLU visent à encadrer certaines activités ou aménagements afin de protéger les intérêts collectifs, tels que la sécurité publique, la préservation des paysages, ou le fonctionnement des infrastructures existantes.
Le PLU introduit des règles spécifiques pour certains secteurs, comme les zones de rénovation urbaine, les quartiers historiques, ou les espaces soumis à des contraintes environnementales. Ces règles permettent une gestion fine et adaptée aux enjeux locaux.
Le rapport analyse les impacts environnementaux potentiels des choix d’aménagement, comme l’artificialisation des sols, la fragmentation des habitats naturels, ou la consommation d’énergie. Il met également en lumière les opportunités d’amélioration et de mitigation.
Des mesures d’atténuation sont prévues pour limiter les impacts négatifs des aménagements sur l’environnement. Cela inclut la préservation des corridors écologiques, la gestion des eaux pluviales, et l’intégration de solutions basées sur la nature dans les projets urbains.
Lorsque des impacts négatifs ne peuvent être évités, des mesures compensatoires sont proposées, comme la création d’espaces naturels ou la reforestation. Ces mesures visent à rétablir un équilibre écologique et à compenser les pertes environnementales.
Un dispositif de suivi est instauré pour évaluer l’efficacité des mesures prises et ajuster les actions en fonction des résultats obtenus. Ce suivi garantit une gestion adaptative et réactive face aux enjeux environnementaux.
Le PLU inclut des dispositions pour protéger les ressources en eau, notamment en préservant les zones humides et les nappes phréatiques. Les projets doivent intégrer des systèmes de gestion durable des eaux pluviales et minimiser les risques de pollution.
La protection des sols agricoles et naturels est une priorité pour éviter leur artificialisation. Le PLU encourage des pratiques respectueuses et favorise la réutilisation des sols dégradés pour limiter la consommation d'espaces vierges.
Le maintien et la restauration de la biodiversité sont intégrés dans les choix d’aménagement. Les corridors écologiques, les habitats sensibles, et les espèces protégées font l’objet de mesures spécifiques pour garantir leur pérennité.
Le PLU met l’accent sur le développement des centralités pour renforcer leur attractivité et optimiser l’usage des infrastructures. Cela inclut la densification maîtrisée et la création de nouveaux services de proximité.
L’objectif est de favoriser la cohabitation de différentes fonctions urbaines (habitat, emploi, commerce, loisirs) au sein des mêmes quartiers pour réduire les déplacements et dynamiser la vie locale.
Des investissements dans les infrastructures, comme les réseaux d’assainissement, les équipements publics, et les espaces verts, sont planifiés pour accompagner le développement urbain et répondre aux besoins des habitants.
Pour limiter l’étalement urbain, le PLU privilégie l’urbanisation en continuité des zones existantes et encourage des densités adaptées, tout en préservant les coupures d’urbanisation nécessaires pour maintenir les identités paysagères.
Les zones d’habitat sont définies pour répondre à la demande en logements tout en respectant les enjeux environnementaux. Les projets doivent s’inscrire dans une logique de densité et de durabilité.
Ces zones sont destinées à accueillir des activités économiques et industrielles. Le PLU prévoit leur développement en lien avec les infrastructures de transport et en tenant compte des contraintes environnementales.
Le tourisme étant un pilier économique local, des zones spécifiques sont dédiées à cette activité. Le PLU prévoit des aménagements respectueux des paysages et de l’environnement pour renforcer l’attractivité touristique.
Le développement et l’amélioration des espaces publics sont une priorité pour favoriser le cadre de vie et les interactions sociales. Le PLU prévoit des aménagements adaptés pour les places, les parcs, et les équipements publics.