Le rapport de présentation, conformément à l'article R.123-2 du Code de l'Urbanisme, poursuit quatre objectifs principaux :
La commune de Laines-aux-Bois ne disposait pas de document de planification réglementaire jusqu'à présent. Afin d'adopter des règles d'urbanisme adaptées au contexte local, la commune souhaite se doter d'un Plan Local d'Urbanisme (PLU).
La commune présente une topographie variée, influençant l'usage des sols et les activités humaines. La géologie, l'hydrogéologie et la pédologie locales déterminent la qualité des sols et des ressources en eau souterraine. Les réseaux hydrographiques et hydrologiques jouent un rôle crucial dans la gestion de l'eau et la prévention des inondations.
Les espaces agricoles constituent une part significative du territoire, contribuant à l'économie locale et au maintien des paysages traditionnels. La santé publique est étroitement liée à la qualité de l'eau, de l'air et à la gestion des nuisances sonores. Les risques naturels et technologiques, tels que les inondations ou les accidents industriels, nécessitent une attention particulière. Le traitement des déchets est essentiel pour préserver l'environnement et la qualité de vie des habitants.
La commune possède un riche patrimoine historique et archéologique, comprenant des édifices remarquables et un petit patrimoine vernaculaire. La composition urbaine reflète l'évolution historique et sociale de la région. La morphologie urbaine et l'architecture locale témoignent des traditions constructives et des influences culturelles. Les unités paysagères définissent le caractère visuel et identitaire du territoire.
L'évolution de la population montre des tendances qui influencent les besoins en logements, services et infrastructures. La structure par âge et la composition des ménages déterminent les politiques publiques à mettre en place.
Le parc de logements se compose de résidences principales, secondaires et vacantes. L'âge du parc immobilier et l'évolution de la construction impactent la qualité de l'habitat et les dynamiques résidentielles.
L'emploi et le tissu économique local sont des indicateurs clés de la vitalité de la commune. Les équipements et services d'intérêt général, tels que les établissements scolaires, culturels, sportifs, touristiques, de santé et de sécurité, jouent un rôle central dans la qualité de vie des habitants.
Les infrastructures de transport déterminent les déplacements domicile-travail et les circulations douces. Le stationnement est également un enjeu pour la mobilité et l'accessibilité.
Les enjeux identifiés concernent le développement économique, la préservation de l'environnement, l'équilibre social de l'habitat, l'amélioration des transports, des équipements et des services. Les besoins spécifiques de la population doivent être pris en compte pour assurer un développement harmonieux et durable de la commune.
Les choix du PADD s'appuient sur le diagnostic établi et visent à répondre aux enjeux identifiés. Ils orientent le développement futur de la commune en conciliant croissance économique, préservation de l'environnement et qualité de vie des habitants.
Les orientations du PADD se traduisent par une délimitation précise des zones urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles. Chaque zone est assortie d'un règlement spécifique définissant les usages du sol, les densités de construction et les prescriptions architecturales.
Les zones urbaines correspondent aux secteurs déjà urbanisés ou équipés, où le développement est encouragé. Le règlement y fixe les conditions de construction et d'aménagement pour assurer une cohérence urbaine et une qualité architecturale.
Les zones à urbaniser sont destinées à accueillir de futurs développements. Le règlement prévoit les modalités de leur aménagement, en tenant compte des infrastructures nécessaires et de l'intégration paysagère.
La zone agricole est dédiée aux activités agricoles, essentielles pour l'économie locale et la préservation des paysages. Le règlement vise à protéger ces espaces des pressions urbaines et à encourager les pratiques agricoles durables.
Les zones naturelles englobent les espaces à forte valeur écologique ou paysagère. Le règlement y impose des restrictions pour préserver la biodiversité, les ressources naturelles et les paysages.
Un tableau récapitule les surfaces attribuées à chaque zone, offrant une vision claire de la répartition spatiale des différentes affectations du sol.
Le PLU intègre des mesures pour limiter les nuisances, qu'elles soient sonores, visuelles ou olfactives, afin de garantir un cadre de vie agréable pour les habitants.
Certains espaces boisés sont classés pour assurer leur protection et leur gestion durable, contribuant ainsi à la qualité environnementale et paysagère de la commune.
Le règlement du PLU identifie et protège les éléments du paysage jugés remarquables ou emblématiques. Cela inclut les haies, les bosquets, les alignements d'arbres, ainsi que certains panoramas ou points de vue significatifs. Ces mesures visent à préserver l'identité paysagère de la commune.
Le PLU inclut des dispositions spécifiques pour gérer les risques naturels et technologiques identifiés. Ces mesures peuvent inclure des restrictions constructives, des plans d'évacuation ou des prescriptions d'aménagement pour minimiser l'exposition aux dangers. Les secteurs à risque sont clairement délimités et font l'objet d'une attention particulière.
Le document prévoit l'amélioration ou le développement d'équipements publics et d'infrastructures. Ces projets sont définis en fonction des besoins identifiés lors du diagnostic, notamment en matière de mobilité, d'accès aux services de santé, de scolarisation et de gestion des déchets.
Le rapport précise les modalités de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre du PLU. Cela inclut des outils de concertation avec les habitants et les partenaires locaux, ainsi que des mécanismes d'ajustement pour tenir compte des évolutions socio-économiques et environnementales.
Le rapport évalue les impacts directs et indirects des orientations du PLU sur les milieux naturels, la biodiversité et les ressources en eau. Il identifie les mesures nécessaires pour minimiser les effets négatifs et renforcer les effets positifs des aménagements prévus.
Pour les impacts inévitables, des mesures de compensation sont définies. Cela peut inclure la restauration d'habitats dégradés, la replantation d'espèces locales ou la création de zones de protection pour certaines espèces sensibles.
Un plan de suivi environnemental est proposé pour évaluer l'efficacité des mesures mises en œuvre et ajuster les actions si nécessaire. Ce suivi repose sur des indicateurs précis et des rapports réguliers.
Les orientations du PLU s'inscrivent dans une logique de développement durable, intégrant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de préservation des ressources naturelles et de promotion de la résilience face aux changements climatiques.
Les annexes du rapport incluent des plans détaillant le zonage, les espaces protégés, les réseaux d'infrastructures et les emplacements réservés pour les équipements publics. Ces documents servent de support visuel pour comprendre les choix d'aménagement.
Le rapport cite les textes législatifs et réglementaires ayant servi de cadre à l'élaboration du PLU. Cela garantit la conformité du document avec les lois en vigueur et facilite son appropriation par les acteurs locaux.
Des études spécifiques, telles que des inventaires de la faune et de la flore, des analyses géologiques ou des relevés archéologiques, sont annexées pour compléter le diagnostic et justifier les choix retenus.
Les annexes incluent également des tableaux synthétiques résumant les affectations des sols, les densités de construction autorisées et les prescriptions réglementaires par zone.
Bien que non incluse dans ce résumé, la conclusion du rapport souligne l'importance de ces orientations pour l'avenir de la commune.