Ce document présente le dossier relatif à la mise en compatibilité du plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Montcy-Notre-Dame avec le projet de construction de barrages automatisés et d'équipements associés sur la Meuse, ainsi que la déconstruction des barrages manuels existants. Il s'inscrit dans le cadre d'une procédure d'enquête publique et inclut des informations sur les étapes administratives et les documents réglementaires nécessaires à la réalisation du projet.
La mise en compatibilité est une procédure permettant d'adapter un document d'urbanisme aux nécessités d'un projet. Elle est requise lorsqu'un projet nécessite des modifications par rapport aux dispositions prévues dans le PLU. Ce processus assure que le projet respecte les exigences légales tout en permettant l'aménagement du territoire.
Le déroulement de la procédure de mise en compatibilité comprend plusieurs étapes. Tout d'abord, l'engagement de la procédure est suivi par la saisine de l'Autorité Environnementale pour évaluer les impacts environnementaux. Ensuite, un examen conjoint est mené avec les personnes publiques associées. L'enquête publique permet de recueillir les avis du public, tandis que l'avis de l'organe délibérant de l’EPCI ou du conseil municipal est requis. Enfin, la déclaration d'utilité publique officialise le projet.
Le dossier de mise en compatibilité contient des informations détaillées sur le projet, y compris les impacts sur l'environnement et la manière dont le projet respecte les règles d'urbanisme. Il est soumis à l'examen des autorités compétentes et à l'enquête publique pour permettre à la collectivité de prendre une décision éclairée.
Le projet consiste à construire des barrages automatisés sur la Meuse et à détruire les barrages manuels existants. Ces nouveaux barrages sont conçus pour répondre aux besoins en gestion des eaux et aux exigences environnementales, tout en améliorant la sécurité des infrastructures. Ce projet s'inscrit dans un cadre plus large de réaménagement et de développement durable de la commune.
Le barrage M10 est situé sur la commune de Montcy-Notre-Dame et fait partie intégrante de ce projet d'infrastructure. Il inclut la construction d'un barrage automatisé et la déconstruction de l'infrastructure existante. Ce chantier nécessitera des adaptations spécifiques des documents d'urbanisme locaux pour permettre sa réalisation.
Le projet de construction des barrages automatisés doit être compatible avec les documents d'urbanisme existants. Ceux-ci définissent les règles d'aménagement du territoire et les zones soumises à des restrictions. Le PLU actuel de Montcy-Notre-Dame inclut des zones destinées à la préservation des espaces naturels et des zones construites, lesquelles devront être adaptées pour permettre la réalisation du projet.
Le projet doit également tenir compte des servitudes d'utilité publique spécifiques qui s'appliquent sur le territoire communal. Ces servitudes incluent des mesures de protection contre les risques d'inondation, des servitudes liées à l'alimentation en eau potable, ainsi que des servitudes de halage et de marchepied. L’intégration de ces contraintes dans le projet est essentielle pour assurer sa conformité aux normes de sécurité et de durabilité.
Le PADD définit les grandes orientations d'aménagement du territoire et doit garantir que les projets d'infrastructures respectent ces objectifs. L'analyse de la compatibilité avec le projet de construction de barrages automatisés montre que ce projet s'inscrit dans les objectifs de développement durable de la commune, tout en respectant les exigences en matière de gestion des risques et de préservation de l'environnement.
Les OAP sont des documents qui détaillent les projets d’aménagement spécifiques sur le territoire. L’analyse de la compatibilité avec le projet des barrages montre que ce dernier respecte les orientations définies dans les OAP, notamment en matière de gestion des eaux et de préservation des paysages. Des ajustements mineurs des documents graphiques sont nécessaires pour intégrer le projet dans le cadre réglementaire existant.
Le règlement d’urbanisme et les documents graphiques associés, tels que le zonage, doivent être adaptés pour permettre la réalisation du projet. Le projet de barrage affecte les zones N (secteur naturel) et UB (secteur urbain), nécessitant des ajustements dans la délimitation des zones et des emplacements réservés pour les infrastructures futures. Ces modifications visent à assurer une utilisation optimale du territoire tout en respectant les contraintes légales et environnementales.
Le SCOT est un document de planification supra-communal qui guide les grandes orientations d'aménagement du territoire. L’analyse montre que le projet de barrages est compatible avec les objectifs du SCOT, notamment en matière de gestion des ressources en eau et de préservation de l’environnement. Le projet répond aux exigences d’intégration dans les stratégies locales de développement.
Le SDAGE définit les grandes lignes de la gestion des eaux à l’échelle régionale. Le projet respecte les objectifs du SDAGE en matière de gestion des eaux fluviales et de prévention des risques d’inondation. Des mesures sont mises en place pour minimiser l’impact sur les écosystèmes aquatiques tout en améliorant l’efficacité de la gestion des eaux.
Le projet doit également respecter des servitudes d’utilité publique liées à la prévention des risques d’inondation, à la gestion des eaux potables et à l’entretien des voies de navigation. Ces servitudes garantissent la sécurité publique et la protection de l’environnement. Le projet de barrages a été conçu en tenant compte de ces exigences, avec des mesures de protection renforcées pour limiter les risques associés à l’aménagement.
Le projet de construction de barrages automatisés et de déconstruction des barrages manuels existants pourrait avoir des incidences sur le milieu naturel. Une analyse approfondie des impacts environnementaux a été réalisée pour évaluer les effets sur la faune, la flore et les écosystèmes aquatiques. Des mesures d'atténuation ont été proposées pour réduire ces impacts et préserver la biodiversité locale.
Les pièces du document d’urbanisme qui nécessitent une mise en compatibilité avec le projet incluent les zones de protection de l’environnement et les servitudes liées à la gestion des risques. Des ajustements seront réalisés pour intégrer les nouvelles infrastructures tout en respectant les normes d’urbanisme et de protection de l’environnement.
La consultation des parties prenantes est une étape essentielle du processus de mise en compatibilité. Elle permet de recueillir les avis des autorités publiques, des associations de protection de l'environnement, ainsi que des citoyens. La procédure vise à garantir la transparence et l’intégration des préoccupations locales dans le projet. Les avis émis durant cette phase seront pris en compte pour ajuster le projet si nécessaire.
L'enquête publique est un dispositif qui permet aux citoyens de s'informer sur le projet et d'émettre leurs observations. Elle est organisée sur une période déterminée, avec la mise à disposition des documents relatifs au projet dans les mairies concernées. Les commissaires enquêteurs sont chargés d’analyser les remarques du public et de formuler des recommandations avant que le projet ne soit soumis à une décision définitive.
Une étude d'impact a été réalisée pour évaluer les effets du projet sur l’environnement. Cette analyse porte notamment sur les milieux naturels, les espèces protégées, les zones humides et la qualité des eaux. Des mesures de compensation et de protection sont prévues pour limiter les impacts négatifs sur la biodiversité et l'écosystème local.
Pour minimiser les impacts environnementaux, plusieurs mesures d'atténuation sont envisagées. Parmi celles-ci, on trouve la mise en place de dispositifs pour la protection des habitats naturels, le contrôle des niveaux d'eau et la surveillance continue de la qualité des eaux. Des actions de réhabilitation des espaces naturels seront également menées pour favoriser la biodiversité après la mise en œuvre du projet.
Les Personnes Publiques Associées, telles que les services de l’État, les collectivités locales et les organismes de gestion de l’environnement, ont été consultées pour donner leur avis sur le projet. Ces avis sont essentiels pour garantir que le projet respecte les normes légales, environnementales et urbanistiques. Les avis reçus ont été intégrés dans l’évaluation globale du projet.
La délibération du conseil municipal est une étape clé dans le processus de mise en compatibilité. Elle permet de valider les orientations du projet et d’officialiser les modifications apportées au PLU. Le conseil municipal, après avoir pris connaissance des avis émis lors de l’enquête publique et de la consultation des PPA, prendra la décision de poursuivre ou d’ajuster le projet en fonction des résultats.
Le projet nécessitant des adaptations du PLU, plusieurs zones du territoire devront être reclassées ou redéfinies pour permettre la construction des barrages automatisés. Ces modifications toucheront principalement les zones naturelles et agricoles, qui devront être adaptées pour accueillir les nouvelles infrastructures tout en respectant les prescriptions environnementales.
Les modifications des servitudes et des réglementations locales sont nécessaires pour intégrer les nouvelles infrastructures et garantir leur conformité avec les objectifs de protection de l’environnement. Les zones de restriction, telles que celles de protection des eaux et de gestion des risques, seront ajustées en fonction des spécificités du projet.
Un plan de gestion et de suivi sera mis en place pour évaluer l’avancement du projet et ses effets sur le territoire. Ce plan comprendra la surveillance des impacts environnementaux, le suivi des travaux et la gestion des risques. Un comité de suivi sera créé pour s’assurer que les mesures de protection et d’atténuation sont correctement appliquées.
La réussite du projet repose sur la coordination entre les différents acteurs impliqués, notamment les autorités locales, les entreprises de construction et les gestionnaires des infrastructures. Un dispositif de communication sera mis en place pour informer régulièrement les citoyens et les parties prenantes de l’évolution du projet et des résultats des mesures de suivi.
Le projet intègre plusieurs mesures de préservation de l'environnement, telles que la protection des espaces naturels et la gestion des ressources en eau. Les mesures de compensation écologique et de restauration des habitats sont essentielles pour garantir que le projet respecte les normes environnementales en vigueur.
Des mesures spécifiques de gestion des risques d’inondation et de sécurité publique sont prévues dans le cadre de la construction des barrages. Ces mesures incluent l'installation de dispositifs de contrôle du niveau des eaux et la création de systèmes d'alerte pour prévenir les habitants en cas de danger. Des formations et des exercices de prévention seront également organisés pour renforcer la sécurité des populations locales.
Le projet prendra en compte l'impact paysager de la construction des barrages. Des études de visibilité et de paysage ont été réalisées pour minimiser l'impact visuel des nouvelles infrastructures. Des aménagements paysagers seront réalisés pour intégrer les barrages dans le cadre naturel tout en préservant les qualités esthétiques du territoire.