La commune de Saint Vincent sur Jabron disposait d'un Plan d'Occupation des Sols (POS) qui régissait l'urbanisme local. Ce document nécessitait une mise à jour pour s'adapter aux évolutions législatives et aux besoins actuels de la commune.
Saint Vincent sur Jabron fait partie de la Communauté de Communes Jabron-Lure-Vançon-Durance, une structure intercommunale visant à coordonner les politiques de développement et d'aménagement du territoire.
La commune est également intégrée au Pays Sisteronnais Buëch, une entité territoriale qui favorise la coopération entre les communes pour le développement économique, social et environnemental.
Le SRADDET PACA définit les orientations stratégiques en matière d'aménagement du territoire, de mobilité, de gestion des ressources et de transition énergétique. Le PLU de Saint Vincent sur Jabron doit être compatible avec ces orientations.
Le SRCE PACA vise à préserver et restaurer la biodiversité en identifiant les continuités écologiques. Le PLU doit intégrer ces enjeux pour assurer la protection des habitats naturels.
Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône Méditerranée fixe les objectifs de gestion équilibrée de la ressource en eau. Le PLU doit respecter ces objectifs pour garantir la qualité et la disponibilité de l'eau.
Le SRCAE PACA établit les orientations en matière de lutte contre le changement climatique, de qualité de l'air et de transition énergétique. Le PLU doit contribuer à ces objectifs en favorisant des modes de développement durables.
Le PCET départemental définit les actions locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter le territoire aux impacts du changement climatique. Le PLU doit intégrer ces actions pour participer à l'effort collectif.
Le PRSE PACA vise à améliorer la santé des habitants en réduisant les expositions aux pollutions environnementales. Le PLU doit prendre en compte ces enjeux pour assurer un cadre de vie sain.
Les lois Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) et Urbanisme et Habitat (UH) ont introduit des principes de mixité sociale et de développement durable dans l'urbanisme. Les lois « Grenelle » ont renforcé ces principes en intégrant des objectifs environnementaux plus ambitieux.
La loi Montagne encadre l'aménagement des zones de montagne pour préserver les paysages, l'environnement et le patrimoine culturel. Le PLU doit respecter ces dispositions spécifiques au contexte montagnard de la commune.
Des servitudes d'utilité publique peuvent affecter l'utilisation des sols, notamment en matière de protection des infrastructures, des ressources naturelles ou du patrimoine. Le PLU doit les identifier et les intégrer dans son zonage.
Les projets d'intérêt général (PIG) sont des opérations d'aménagement ou d'équipement présentant un caractère d'utilité publique. Le PLU doit en tenir compte pour assurer leur réalisation et leur compatibilité avec le développement communal.
Le rapport de présentation du PLU fournit des informations et des recommandations spécifiques concernant la commune, notamment en matière de risques naturels, de patrimoine, de paysage et d'environnement. Ces éléments guident les choix d'aménagement et de réglementation.
La commune a connu une croissance démographique modérée, influencée par des facteurs tels que l'attractivité du cadre de vie et les dynamiques économiques locales. Cette évolution nécessite une adaptation des infrastructures et des services.
La population présente une structure par âge diversifiée, avec une proportion notable de personnes âgées. Les ménages sont majoritairement composés de couples sans enfants ou de personnes seules, influençant les besoins en types de logements.
Les tendances démographiques indiquent une stabilisation de la population, avec un vieillissement progressif. Les enjeux portent sur l'adaptation des services aux seniors, la diversification de l'offre de logements et le maintien de l'attractivité pour les jeunes ménages.
Le parc de logements est principalement constitué de maisons individuelles, avec une part significative de résidences secondaires. L'ancienneté des constructions nécessite des efforts de rénovation pour améliorer le confort et la performance énergétique.
La construction neuve est limitée, reflétant une demande modérée et des contraintes foncières. Le marché immobilier est caractérisé par des prix accessibles, attractifs pour les ménages recherchant un cadre de vie rural.
Les enjeux résident dans la diversification de l'offre de logements pour répondre aux besoins variés des habitants, la promotion de la rénovation énergétique et la gestion équilibrée de l'urbanisation pour préserver les espaces naturels.
Sur la période 1968-2014, la commune a connu des fluctuations démographiques, avec des phases de croissance et de déclin. Cette tendance