Le rapport de présentation du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de la commune de Pierrevert, approuvé le 13 mars 2017, expose les analyses et choix effectués pour l'aménagement du territoire communal. Il comprend une évaluation environnementale, une présentation générale de la commune, un diagnostic territorial et environnemental, ainsi que les orientations retenues pour le projet d'aménagement.
Pierrevert est située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. La commune bénéficie d'un cadre naturel diversifié, caractérisé par une géologie variée, un climat méditerranéen et un réseau hydrographique notable. Ces éléments influencent l'occupation du sol, les activités économiques et les dynamiques démographiques locales.
La géologie de Pierrevert présente une diversité de formations rocheuses, influençant la topographie locale. Le climat méditerranéen se traduit par des étés chauds et secs, et des hivers doux. Le réseau hydrographique est constitué de cours d'eau permanents et temporaires, jouant un rôle essentiel dans l'écosystème local.
La commune dispose de ressources en eau, essentielles pour l'agriculture et la consommation domestique. Les ressources énergétiques et minérales sont limitées, nécessitant une gestion durable pour préserver l'environnement.
Les milieux naturels de Pierrevert abritent une biodiversité riche, avec des habitats variés. La commune est concernée par la Charte du Parc Naturel Régional du Luberon, visant à protéger et valoriser le patrimoine naturel. Des zones d'inventaires et de protections entourent Pierrevert, intégrant la trame verte et bleue à l'échelle communale et régionale.
Le paysage de Pierrevert est marqué par une mosaïque de milieux naturels et agricoles, offrant des vues panoramiques et un cadre de vie agréable. La préservation de ces paysages est essentielle pour maintenir l'identité locale et attirer le tourisme.
Les espaces publics, les entrées de ville, le patrimoine bâti, les points de vue remarquables et les sites archéologiques constituent l'environnement urbain de Pierrevert. Ces éléments contribuent à la qualité de vie des habitants et à l'attractivité de la commune.
La commune est exposée à des risques naturels tels que les inondations et les feux de forêt. Le risque minier est également présent. Toutefois, la qualité de l'air est globalement bonne, et le territoire est éloigné des nuisances sonores majeures.
La qualité des eaux souterraines et superficielles nécessite une attention particulière pour garantir leur disponibilité et leur pureté. La maîtrise de l'énergie est également un enjeu, visant à promouvoir les énergies renouvelables et à réduire la consommation énergétique.
Entre 1990 et 2006, l'occupation du sol a évolué, avec une augmentation des zones urbanisées au détriment des espaces naturels et agricoles. Cette tendance souligne la nécessité de planifier l'aménagement du territoire de manière durable.
La population de Pierrevert a connu une croissance démographique, influencée par des dynamiques locales et régionales. Les évolutions socioprofessionnelles montrent une diversification des activités économiques et une augmentation des actifs résidant dans la commune.
Le parc de logements a augmenté, avec une prédominance de résidences principales. Les caractéristiques des logements reflètent les besoins des habitants et les tendances du marché immobilier local.
L'économie de Pierrevert est diversifiée, avec des emplois dans différents secteurs. Les structures économiques comprennent des entreprises locales, des commerces et des services. L'agriculture reste une activité importante, contribuant à l'économie locale et à la préservation des paysages.
La commune dispose d'équipements et de services répondant aux besoins des habitants. Les déplacements et le stationnement sont organisés pour faciliter la mobilité. Les réseaux techniques, tels que l'eau, l'électricité et les télécommunications, sont développés pour assurer un service de qualité.
Les perspectives d'évolution de Pierrevert visent une croissance soutenable, intégrant les dimensions environnementales, économiques et sociales. La planification urbaine cherche à équilibrer le développement et la préservation des ressources naturelles.
Le Plan d'Occupation des Sols (POS) précédent a été analysé pour identifier les points forts et les axes d'amélioration. La répartition des zones, les caractéristiques générales et les capacités d'accueil ont été évaluées pour orienter le nouveau PLU.
Les constructions destinées aux équipements publics sont planifiées pour répondre aux besoins de la population en matière de services et d'infrastructures. Leur localisation et leur intégration dans le tissu urbain sont étudiées pour optimiser l'accessibilité et minimiser l'impact environnemental.
La desserte des terrains par les équipements, tels que les réseaux d'eau, d'électricité et de voirie, est une condition essentielle pour le développement urbain. Les terrains doivent être accessibles et connectés aux infrastructures existantes ou planifiées.
Le stationnement des véhicules est réglementé pour assurer une circulation fluide et sécurisée. Des normes sont établies pour le nombre de places de stationnement en fonction des types de constructions et des usages prévus.
Les zones urbaines mixtes sont définies pour accueillir à la fois des logements, des commerces et des services, favorisant la mixité fonctionnelle et sociale. Cette
Les zones mixtes permettent également de réduire les déplacements, en concentrant les activités et les services à proximité des lieux d'habitation. Cela favorise un cadre de vie plus durable et contribue à préserver les espaces naturels environnants.
Les zones à urbaniser sont identifiées pour répondre aux besoins de développement futur. Ces zones doivent être aménagées de manière cohérente, en respectant les contraintes environnementales et en tenant compte des équipements nécessaires à leur viabilisation.
L’objectif est de garantir une transition harmonieuse entre les zones urbaines existantes et les nouvelles, en préservant les équilibres paysagers et écologiques. Ces espaces seront prioritairement développés en fonction des projections démographiques et des besoins identifiés.
Les zones naturelles et agricoles sont préservées pour maintenir la biodiversité, protéger les paysages et soutenir l'économie agricole locale. Ces espaces jouent un rôle fondamental dans l’équilibre territorial et l’attractivité de la commune.
Des réglementations spécifiques s’appliquent pour limiter les impacts des activités humaines et pour favoriser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Ces zones constituent une ressource essentielle pour l’autonomie alimentaire et la qualité de vie.
Les mesures de protection de la biodiversité incluent la conservation des habitats naturels, la gestion durable des ressources et l’intégration des enjeux écologiques dans les projets d’urbanisation. Les corridors écologiques sont également renforcés pour assurer la continuité des écosystèmes.
Des études environnementales détaillées accompagnent chaque projet pour évaluer leur impact et définir des mesures compensatoires, si nécessaire. L’objectif est d’équilibrer développement et préservation.
La commune intègre les risques naturels dans sa planification, notamment les risques d'inondation, de feux de forêt et de mouvements de terrain. Des zonages spécifiques sont définis pour restreindre les constructions dans les zones à risques.
Des actions de sensibilisation et de prévention sont également mises en œuvre pour réduire la vulnérabilité de la population et des infrastructures. La collaboration avec les services compétents renforce la capacité de réponse face aux aléas.
La qualité de l'air est une priorité, avec des actions visant à réduire les émissions polluantes liées aux transports et aux activités industrielles. La gestion des sols, quant à elle, s’attache à limiter leur imperméabilisation et à protéger leur fertilité.
Les espaces verts et les plantations en milieu urbain contribuent également à améliorer le cadre de vie et à atténuer les effets du changement climatique. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale de durabilité.
Le PLU encourage le développement des mobilités douces, telles que la marche et le vélo, en aménageant des pistes cyclables et des chemins piétons sécurisés. Ces infrastructures facilitent les déplacements locaux et réduisent la dépendance à la voiture.
Les connexions avec les réseaux de transport en commun sont également renforcées pour offrir des alternatives efficaces aux déplacements motorisés. Ces actions contribuent à diminuer l’empreinte carbone de la commune.
Les infrastructures existantes, qu’il s’agisse des réseaux d’eau, d’électricité ou de voirie, font l’objet d’un programme de rénovation et d’entretien. Cela garantit leur fiabilité et leur capacité à répondre aux besoins croissants de la population.
Des investissements sont planifiés pour moderniser ces infrastructures, avec un accent particulier sur l’efficacité énergétique et la résilience face aux aléas climatiques.
Le développement des équipements publics est essentiel pour accompagner la croissance démographique. De nouvelles infrastructures scolaires, culturelles et sportives sont prévues pour améliorer l’accès aux services.
La localisation de ces équipements est étudiée pour favoriser leur accessibilité et leur intégration dans le tissu urbain. Les initiatives communautaires sont également encouragées pour renforcer le lien social.
L’optimisation des ressources naturelles et techniques constitue un axe majeur du PLU. Les pratiques de recyclage, la gestion efficace de l’eau et l’intégration des énergies renouvelables sont promues pour réduire l’empreinte écologique.
Les projets d’urbanisation incluent systématiquement des critères de durabilité, tels que l’utilisation de matériaux écoresponsables et la prise en compte des principes de l’économie circulaire.