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LORIGES représente une superficie de 9,48 km2 et comptait, au dernier recensement 295 habitants (Population légale en vigueur à compter du 1er janvier 2010 - Date de référence statistique : 1er Janvier 2007).

Administrativement, Loriges appartient au canton de SaintPourçain-sur-Sioule, au centre du département de l'Allier est située au confluent de la Sioule et de l'Allier. La commune est rattachée à l'arrondissement de Moulins et adhère à la Communauté de communes du Pays Saint-Pourçinois. On situe en général Loriges par rapport à Saint-Pourçain sur Sioule situé à environ 6kms au Nord-Ouest.

La commune est d'accès aisé car à proximité de plusieurs routes majeures :
- RD 2009
- Liaison RN 7/RD2009 (RD 46)
- La bretelle d'autoroute la plus proche (A719) est située à 31 kms

Le village est assez connu car il se situe sur la liaison majeure en direction de Vichy (à 22 kms). La route est pratique, donc très fréquentée.Beaucoup d'habitants travaillant dans l'agglomération vichyssoise choisissent d'habiter à Loriges.

Enfin, les communes limitrophes à LORIGES sont SAINT-POURCAIN-SUR-SIOULE, PARAY-SOUS-BRIAILLES, MARCENAT, SAINT-DIDIER-LA-FORET et BAYET.

Si la paroisse est mentionnée au Xijeme siècle, il y a peu à dire sur l'histoire de Loriges avant le XVieme siècle, époque à laquelle Nicolas de Nicolay (géographe) y dénombre 35 foyers. On peut penser que les terres sont aux moines de l'abbaye voisine (Saint-Didier-la-Forêt) puisque elles portaient le nom de « Chaumes de St Gilbert ».

Au XVIIème siècle, Argouges rattache la paroisse au gouvernement d'Auvergne, à l'élection de Gannat et à la prévôté du Paluet. D'un point de vue épiscopal, Loriges relève du diocèse de Clermont.

Au XVIllème siècle, la population a peu augmenté. En 1776, on dénombre seulement 32 familles pour 82 habitants,

Les terres sont longtemps couvertes de bois et les anciennes productions de vins et de céréales perdurent jusqu'à la fin du XXème siècle. On notera la présence de quelques cultures industrielles et l'élevage de bovins peu développé. L'activité agricole a fourni jusqu'à nos jours l'essentiel de la vie de la Commune associée aux moulins, installations complémentaires dans les régions céréalières.
L'Andelot a servi de force motrice à deux moulins : la Maillerie et Ambon.

Le 19ème siècle a été marqué par l'arrivée du progrès technique et social :

- La construction de l'école communale en fin de siècle qui est aujourd'hui la Mairie.

- En 1858, c'est l'église qui a été construite par l'Evêché pour remplacer un édifice détruit à la Révolution.

- En 1880 la Commune finance la construction du clocher manquant.

Le territoire communal de Loriges présente une très faible amplitude altimétrique. La plaine présente une légère pente en direction de l'Est.
Les points hauts se trouvent aux jonctions du territoire avec les communes de Bayet (côte 260) et de Saint-Didier-la-Forêt (côte 278). Aux limites Nord et Est, les côtés s'abaissent à 240 m. Les revers qui structurent le paysage se trouvent sur la commune de Saint-Pourçain (colline de Briailles). La forêt referme le paysage au Sud et se trouve principalement sur les communes voisines. L'espace de Loriges reste une entité à part.

D'après l'inventaire départemental des paysages, la commune de Loriges fait partie de l'entité paysagère « entre Sioule et Allier ».

Il s'agit d'un vaste plateau en continuité de celui de Randan entre les vallées de la Sioule et de l'Allier.
Les forêts occupent près des deux tiers de ce territoire. Ce plateau s'incline progressivement du Sud au Nord en passant d'une altitude de 380 mètres dans la forêt de Montpensier, à 240 mètres à l'approche de la confluence entre Allier et Sioule. Cette entité est située entre les calcaires de Limagne et de l'Allier, recoupée au Nord par les alluvions de la Sioule et de l'Allier. Cette unité est constituée dans sa partie Nord et sa frange Est, par des formations alluviales du Val de Sioule, de la Vallée de l'Andelot et du Val d'Allier. La partie centrale de ce territoire entre Sioule et Allier est composée de sables et argiles du Bourbonnais.
D'une manière générale, le sous-sol très imperméable est assez défavorable à l'assainissement. L'ensemble de ce secteur se caractérise par des terres de productivité médiocre. Ces terrains de moindre qualité ont été des lieux privilégiés pour accueillir des espaces boisés.