Jenzat se situe en bordure de la rivière Sioule, dans le bassin de Gannat, à :
- 7 km au nord de Gannat,
- 25 km de Vichy
- +50km de Moulins et Clermont Fd.
La commune fait partie de l'arrondissement de Vichy et du canton de Gannat. Elle accueille 527 habitants en 2015(*) sur une superficie de 1164 ha. (*) données communales Insee.
La commune appartient à la Communauté de Communes du Bassin de Gannat.
Elle regroupe 16 communes autour de Gannat et 12 400 habitants
Plusieurs sites archéologiques permettent d'attester la présence de groupes humains sur la commune, dès la période préhistorique et l'Age de Bronze (armes et instruments au lieu dit Pérobine, haches en silex au lieu dit Pédole, petite grotte surplombant la Sioule sur la rive gauche).
L'occupation romaine succéda à celle des gaulois. La vallée de la Sioule attira les populations (tessons, poteries, tuiles, .. découverts près de Montcurie. Un pont romain est par la suite installé sur la Sioule pour la franchir. Ce pont sera détruit par les Huguenots en 1568, puis remplacé par le pont actuel (un peu plus en amont) élevé sous Louis Philippe. La commune de Jenzat se situe sur un carrefour historique, culturel, ... à proximité de la frontière entre les arvernes et les bituriges; et de la limite de partage des anciennes langues (Oc et Oil).
L'origine du nom de Jenzat, viendrait de la villa gallo romaine de Gentius, devenu Gensac puis Jenzat.
Au 11e siècle, les premiers seigneurs connus sont les Gannat. Un château semblait déjà exister pour assurer la défense du lieu et contrôler le passage de la Sioule.
Il ne reste qu'une tour circulaire à toit conique, datant de la fin du 13e-début 14e siècle, non loin du château actuel. L'église primitive fut également construite à la fin du 11e siècle. Dédiée à saint Martin, elle dépendait de l'abbaye de Souvigny. Un prieuré dépendant de l'abbaye de Cluny fondait parallèlement une seconde paroisse. En 1245 apparait une seigneurie de Jenzat constituée et érigée par le sire Archambaud IX de Bourbon pour son oncle Gui II de Dompierre-Bourbon. Les terres passèrent aux mains des Bourbons vers 1260, puis aux Aubigny (1515-1651).
Les d'Aubigny édifièrent le nouveau château entre 1428 et 1443, qui existe toujours à gauche en entrant dans la cour d'honneur. Les guerres de religion ravagent le pays. L'église est incendiée en 1568. Le pont gallo romain est détruit.
Un nouveau pont sera mis en place au 19e siècle. Jusqu'à cette époque, le Sioule se traversait au moyen d'un bac ou de ponts en bois régulièrement détruits par les crues.
L'église connue des réfections dans les années 1880, puis reçu un nouveau clocher en 1895. La commune connait ses heures de gloire au 19e siècle avec l'installation de plusieurs industries : minoteries, fours à chaux, fabrication de tarare à vanner, lutherie et en particulier la vielle (sous l'impulsion de la famille Pajot).
La commune a pu faire figure de petite ville au début du 19e siècle avec une population de 1100 habitants jusqu'en 1872. Les cultures céréalières et le vignoble ont maintenu une population importante jusqu'en 1860.
En 1906, le vignoble constituait encore 200 ha. La crise du phylloxéra, l'exode rural, la guerre de 1914-18 achevèrent de vider les populations et les quelques industries crées (minoteries, fours à chaux, fabrication de vielles). En 1921, la population comptait 620 habitants, et 431 en 1982.