La commune de Saint-Genis sur-Menthon est située au Nord-Ouest du département de l'Ain, dans le canton de Pont-de-Veyle.
20 kilomètres la séparent de Bourg-en-Bresse son chef-lieu de département et seulement 15 de Mâcon, le chef-lieu du département voisin, la Saône-et-Loire.
Le chef-lieu de canton, Pont-de-Veyle, est à 12 km.
Au sein du canton, St-Genis-sur-Menthon occupe une position Nord-Est, en limite avec le canton voisin de Montrevel-en-Bresse (voir carte ci-dessous).
Les 1 154 hectares que compte la commune sont circonscrits par les communes limitrophes suivantes (dans le sens des aiguilles d'une montre) : Saint-Didier-d'Aussiat au Nord, Confrançon à l'Est, Mézériat au Sud, Perrex au Sud-Ouest, Saint-Cyr-sur-Menthon et Bâgé-la- Ville à l'Ouest.
Perrex et St-Cyr sont les deux communes qui avec Saint-Genis appartiennent au canton de Pont-de-Veyle. A l'Est, les communes font partie de la communauté de communes de Montrevei, et au Nord de la communauté de communes du Pays de Bâgé.
Saint-Genis est également traversée par deux voies de circulation qui ont pu avoir une importance sur le développement de la commune : la RD 1079 (ex-RN 79) d'abord (voir chapitre Structure urbaine), puis depuis les années 1980 par l'autoroute A 40 (demi-échangeur sur son territoire).
> Conséquences de cette situation géographique ?
St-Genis est une commune située sur l'axe Bourg-Mâcon qui subit l'influence de ces deux pôles, qui appartient aux deux aires urbaines (à la différence des communes limitrophes marquées par l'un ou l'autre) et qui est tournée vers les communes proches offrant emplois, services et commerces (Vonnas, Mézériat, Pont-de-Veyle et St-Cyr-sur-Menthon).
Situation de la commune dans son canton :
* position en limite Nord-Est qui engendre des comportements différents de ceux des autres communes du canton,
* rôle actif dans les intercommunalités auxquelles elle est intégrée, et en limite d'autres comme les communautés de communes limitrophes très actives.
Histoire globale :
L'occupation humaine est attestée à l'époque gallo-romaine : la villa de Bmciacus, encore citée dans les archives au début du Xème siècle comprenait plusieurs hameaux dont il ne reste plus trace.
Cocogne symbolise aujourd'hui l'histoire des environs : Cosconia est au Xème siècle chef-lieu dun territoire (l'ager Cosconiacensis) qui comprend St-Genis, Confrançon, Curtafond et Mézériat.
Quatre poypes peuvent être mentionnées :
• 2 à Nécudet dont l'une a été arasée ; il serait intéressant de sauvegarder celle qui est encore visible
• 2 autres supposées : 1 sur la route de St-Genis à Dommartin à la Terrasse (diamètre de 70 m) avec des fossés encore visibles, 1 à l'angle des routes menant aux Couarles et à Manthène (route de St-Didier).
Au Moyen-Age, St-Genis compte deux fiefs dépendant de la seigneurie de Bâgé : Colonges et Nécudet, maison forte avec poype.
Une description de l'Intendant Bouchu au XVIIème siècle nous relate une paroisse pauvre : « quelques broussailles sans forêts, pays de plaine propre à froment, seigle, avoine, peu d'un chacun, très peu de vignes, médiocre quantité de prés de peu de valeur, environ 50 habitants ou chefs de famille réputés pauvres (...) ».
Quelques éléments d'histoire urbaine :
♦ Centre du village
• histoire de l'ancien presbytère qui abrite maintenant la mairie :
L'emplacement de la mairie actuelle était jadis occupé par la maison curiale, bâtiment à pans de bois datant du XVIe ou XVIIe siècle, puis par la maison commune.
Vendue plusieurs fois depuis la Révolution et re-louée à la commune en 1816 comme maison commune. Volonté de redonner à ce bâtiment sa fonction première de presbytère et d'y installer la maison commune : rachetée en 1843. Réinstallation du curé mais trop petit pour y mettre aussi la mairie.
Celle est donc installée dans le bâtiment attenant qui est déjà occupée depuis 1846 par l'école (1 classe).
Etat de délabrement constaté en 1865.
Donc décision de démolir le bâtiment et de construire un édifice neuf car restauration trop onéreuse.
=> Nouvelle construction en 1867-68 : cure avec jardin. La mairie actuelle y est installée en 1985-86. 1 logement à l'étage.
• 1er boulanger en 1875 sur la place du village.
• 1965 : réalisation de la place publique et démolition du mur de clôture du jardin de la cure.
• Ecole actuelle : Le bâtiment est construit en 1875 en raison de l'exiguïté du bâtiment initial.
Il abritera également la mairie jusqu'à son aménagement dans l'ancienne cure en 1985-86.