ST ANDRE SUR VIEUX JONC est une des communes résidentielles de la deuxième couronne de l'agglomération de BOURG EN BRESSE
La commune de 24,22 km possède, au dernier recensement général de la population, 965 habitants au sein d'une agglomération proche de 75 000 habitants sur près de 300 km2.
Elle est située à 15 km de l'hypercentre de l'agglomération, à l'ouest, sur l'axe est-ouest reliant BOURG EN BRESSE à TREVOUX
Le territoire communal s'inscrit dans le site entre Bresse et Dombes, sur le rebord nord-ouest du plateau de la Dombes.
La vallée du Vieux Jonc coupe le territoire communal dans sa partie centrale, selon la direction sud-nord.
Outre les rivières et les nombreux biefs, les nombreux étangs couvrent une bonne partie du territoire communal.
Si le relief peut être comparé à celui de la Bresse, la géologie se rattache par contre à celle de la Dombes.
ST ANDRE SUR VIEUX JONC offre à ses habitants une qualité de vie attrayante, qui intéresse très fortement les candidats à la construction.
La commune est une des 15 communes de la Communauté d'agglomération de BOURG EN BRESSE, celle-ci ayant initié à partir de 1995, un Projet de Développement Durable, véritable projet d'agglomération qui constitue aujourd'hui le cadre de référence pour la révision du P.L.U. de ST ANDRE SUR VIEUX JONC.
Cette communauté d'agglomération s'est vue attribuer des compétences spécifiques en matière d'aménagement de l'espace, d'environnement, de développement économique et de services aux collectivités et aux populations, chacune des communes membres a par contre conservé ses prérogatives en matière d'urbanisme, et c'est à ce titre que la commune de St André sur Vieux Jonc a ellemême conduit la révision de son P.L.U. Le territoire communal est par contre inscrit dans toute une série de périmètres de réflexions prospectives dans laquelle la communauté d'agglomération est fortement impliquée.
Traditionnellement consacré à une activité agricole très largement dominante par le passé, le territoire communal est aujourd'hui encore occupé au trois-quart de pâturages et de terres labourées.
Le village et ses principaux développements batis récents concentrent sur une cinquantaine d'hectares une grande partie de la population communale. Les fermes isolées et écarts sont très nombreux, dispersés dans l'espace rural.
Au total, ce sont donc deux espaces contrastés qui se complètent et qui constituent le socle de l'activité économique locale, « l'espace rural », et « l'espace urbain ».
Lors de l'élaboration du P.O.S. dans les années 70, la commune comptait près de 60 exploitations dont la taille movenne était de l'ordre de 40 ha. Le vieillissement des exploitants a cependant conduit depuis, à une réduction sensible du nombre de ces exploitants, qui se sont pour certains regroupés en G.A.E.C. ou en G.F.A. et ne sont plus que 27 aujourd'hui pour une surface totale cependant préservée de 1 605 ha. L'intensification de la production sera justifiée par un débouché local satisfaisant, à proximité d'un marché de consommation dépassant les 70 000 habitants.
Au sein de la communauté d'agglomération, St André sur Vieux Jonc qui appartient manifestement à la 2eme couronne de l'agglomération Burgienne, doit tout particulièrement veiller à la protection des espaces ruraux nécessaires au maintien et à l'amélioration des performances des exploitations professionnelles agricoles existantes, en leur permettant de se restructurer.
Pour cela Il faut clairement protéger l'espace rural de l'urbanisation, et par là même, freiner la montée des coûts des terrains agricoles, d'une part, et permettre une meilleure gestion de leurs territoires par les exploitants d'autre part.
A l'opposé de l'espace rural toujours convoité et constamment menacé en périphérie urbaine, mais jusqu'à présent remarquablement préservé dans le cas de St André sur Vieux Jonc, « l'espace urbain » s'est ici largement conforté en 20 ans sur la trame du centre village initial. La commune s'est largement impliquée dans la gestion de son territoire, que ce soit au stade des acquisitions foncières des sites les plus stratégiques pour son développement ou au stade ultérieur de l'aménagement de terrain, voire de la programmation des opérations immobilières, et d'aménagement.
C'est ainsi qu'ont pu être cadrées et mises en oeuvre tant par la commune elle-même, que par des opérateurs agissant en concertation avec elle, de nombreuses constructions à destination de Thabitat individuels ou petits collectifs). La commune, bien au courant de la fragilité du territoire rural, a fait ainsi la preuve qu'un développement tempéré et cohérent était possible sur le territoire communal, alors que dans le même temps d'autres territoires périurbains avaient largement été bousculés par des expansions pavillonnaires démesurées