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La commune de Saint-André-d'Huiriat est située au Nord-Ouest du département de l'Ain, à environ 35 kilomètres à l'Ouest de Bourg-en-Bresse, le chef-lieu du département de l'Ain.

La ville de Mâcon, chef-lieu du département voisin, la Saône-et-Loire, est plus proche puisque située à 18 km.

Autres pôles régionaux intéressants pour la commune : Pont de Veyle, Vonnas, Châtillonsur-Chalaronne.

Elle n'est située qu'à 5 km de Pont-de-Veyle, le chef-lieu de canton, et à 3 km de Cruzilles-les-Mépillats, commune voisine, avec qui St-André a développé de nombreuses relations (regroupement pédagogique intercommunal, associations, etc...).

C'est donc une commune de Bresse, région qui a une identité forte par sa géographie, son architecture, etc... Les communes du Sud du canton sont néanmoins en limite de la Dombes, autre unité forte du département de l'Ain.

Les 900 ha de la commune sont circonscrits, dans le sens des aiguilles d'une montre, par Laiz au Nord, Biziat, St-Julien-sur-Veyle, Illiat et Cruzilles-les-Mépillats.

Parmi ces communes, seules celles de Cruzilles et Laiz sont dans le canton de Pont-deVeyle comme St-André, qui se trouve d'ailleurs à l'extrémité Sud-Est du périmètre de ce canton.

La commune est dans un secteur dynamique, en seconde couronne de l'agglomération mâconnaise. Les demandes en logements ou en terrains ie démontrent depuis quelques temps, et notamment depuis l'année 2000. Le canton de Pont-de-Veyle a d'ailleurs été intégré à la réflexion du Programme Local de l'Habitat (PLH) de cette agglomération (sans suite à ce jour).

APPROCHE HISTORIQUE

« Au nom primitif de Cimalocus cité dans deux chartes de Cluny du Xe siècle, se substitue très vite celui d'Huiriat. C'est alors un petit centre de population dépendant de la paroisse de St André et très connu à cause de sa chapelle placée sous le vocable de Notre-Dame, lieu d'un pèlerinage très fréquenté.

A l'époque médiévale, on compte plusieurs fiefs : la Falconnière, le plus important, Bourdonnel avec son château, le Chanay, et Clavage avec sa maison forte et sa poype aujourd'hui disparues. S'ajoutent au XVIIe siècle, deux autres fiefs : Chaponnaz et la Balmondière.

Description de la paroisse au XVIIe siècle par l'Intendant Bouchu : « Il n'y a aucun commerce, ni ne s'y en peut établir, n'y ayant ni rivière, ni pont, ni passage. Il n'y a ni forêt, ni plaines mais des bois. Il y croit du froment, du seigle et point d'avoine. Il y a peu de vignes ... La dite paroisse est composée de 40 feux qui font 250 communiants. »

POPULATION

En 1999, St-André-d'Huiriat comptait 403 habitants.

Au recensement de 2006, la population s'élève à 497 habitants.

Après une perte d'habitants de 1962 à 1975, l'accroissement de la population est constant mais avec une forte croissance depuis 1999. Le gain d'habitants est de 180 depuis 1975.

1975 - 1982 : + 5,36 % (+ 17 habitants)
1982 - 1990 : + 10,18 % (+ 34)
1990 - 1999 : + 9,51 % (+ 35)
1999 - 2006 : + 23,32 % (+ 94).

Le taux de croissance annuelle est de 3% entre 1999 et 2006 (+ 2 points par rapport à la période 1990-99). Cette augmentation est due aux arrivées de personnes (solde migratoire : +2,5), et dans une moindre mesure, au solde naturel (+0,5).

Le solde naturel est positif depuis 1999 (excepté 2003) avec un pic en 2006.

Les chiffres indiquaient un certain vieillissement de la population ces dernières années. Le recensement de 2006 montre une tendance différente : les tranches 0-14 ans et 30-44 ans augmentent, celles des 60-74 et 75 ans et plus diminuent. A noter que la tranche 15-29 ans diminuent aussi voir ci-dessous la tendance générale dans le département).