Le rapport présente le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Lurcy, remplaçant un POS annulé en 2004. Ce PLU répond aux orientations du SCOT et aux remarques des autorités publiques, notamment par la réduction des surfaces constructibles.
Située dans l’axe de la vallée de la Saône, Lurcy bénéficie d’une position stratégique entre agglomérations et zones rurales. Elle est inscrite dans le SCOT Val de Saône, favorisant un développement équilibré, et dans la Communauté de Communes de Montmerle-3 Rivières.
Le territoire de Lurcy se distingue par ses paysages agricoles, ses coteaux et son plateau de la Dombes. Le patrimoine inclut le château, l’église, et des fermes traditionnelles. Les alignements d’arbres et les espaces non construits jouent un rôle central dans l’identité paysagère de la commune.
Le territoire s’étend de la Dombes à la vallée de la Saône, marqué par une topographie variée et une qualité d’eau globalement bonne. Les zones naturelles comme les prairies inondables et les ripisylves abritent une biodiversité riche, nécessitant des protections spécifiques.
Initialement composée de hameaux, Lurcy a vu son urbanisation se développer linéairement, puis sous forme de petits lotissements. Le bourg, cœur de la commune, s’organise autour de la mairie et des espaces publics. Les hameaux conservent des caractéristiques rurales, tandis que les nouveaux quartiers montrent des typologies urbaines modernes.
Le bourg est le pôle d’attraction grâce à la mairie, la salle des fêtes et les arrêts de transport scolaire. Cependant, des défis de circulation et de stationnement subsistent. Les équipements sportifs et éducatifs relèvent principalement de l’intercommunalité.
Depuis 1975, Lurcy connaît une croissance démographique due à son attractivité liée à la proximité de grandes agglomérations. En 2006, la population atteint 379 habitants, avec un rajeunissement notable et une structure familiale plus diversifiée.
Lurcy reste une commune majoritairement résidentielle, avec une population active croissante. L’habitat est composé de maisons individuelles, souvent issues de rénovations ou de constructions récentes, marquant une diversification architecturale.
Le PLU limite les surfaces constructibles et intègre des règles pour préserver le patrimoine naturel et bâti. Le zonage et les orientations d’aménagement visent à maîtriser l’étalement urbain tout en répondant aux besoins en logements et équipements.
Le PLU tient compte des risques naturels, notamment des inondations liées à la Saône. Il favorise une urbanisation maîtrisée, adaptée aux caractéristiques locales, et promeut le développement durable à travers des choix de zonage et des protections environnementales.
Le PLU préserve les zones sensibles, telles que les vallons et les haies bocagères, tout en valorisant les corridors écologiques. Les orientations visent à maintenir un équilibre entre développement urbain et préservation du cadre naturel.
Le développement des infrastructures piétonnes et cyclables est encouragé pour limiter les déplacements motorisés. L’activité agricole, bien que réduite, reste une composante essentielle du territoire.