Curciat-Dongalon est située dans la plaine de Bresse, en limite du département de l'Ain, couvrant une superficie de 2 394 hectares. Le bourg est traversé par la RD2, le reliant à Saint-Trivier-de-Courtes à 6 km et à Pont-de-Vaux à 17 km. La commune est également proche des grands axes autoroutiers européens, notamment l'A6, l'A40 et l'A39.
Administrativement, Curciat-Dongalon appartient au canton de Saint-Trivier-de-Courtes, à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Rhône-Alpes. Elle fait partie de la Communauté de Communes de Saint-Trivier-de-Courtes, qui exerce des compétences en matière d'aménagement de l'espace, de développement économique, de protection de l'environnement, de politique du logement, d'équipements culturels et sportifs, ainsi que de services sociaux.
La commune a adhéré à l'association Bresse-Revermont-Val de Saône, signataire d'un contrat de développement avec la région, axé sur la réhabilitation de l'habitat, l'adaptation du coût des logements sociaux et la mise en valeur du patrimoine bâti traditionnel. Elle bénéficie également du Plan de Développement Rural 1994-1999 et des mesures en faveur des espaces ruraux fragiles, telles que l'exonération des charges sociales patronales pour l'embauche des 2ᵉ et 3ᵉ salariés, la dotation aux jeunes entrepreneurs ruraux et la prolongation de l'Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat.
Depuis les années 1930, Curciat-Dongalon a connu une diminution significative de sa population, perdant plus de la moitié de ses habitants. En 1999, le recensement a enregistré 404 habitants, soit une baisse de 10,02 % par rapport à 1990. Cette diminution est attribuée à un solde migratoire négatif et à un vieillissement de la population.
Le territoire présente un relief plat caractéristique de la plaine de Bresse, avec un réseau hydrographique composé de rivières et de zones humides, contribuant à la richesse écologique locale.
Les terres sont majoritairement dédiées à l'agriculture, avec des cultures céréalières et des prairies. Les zones boisées et les haies bocagères jouent un rôle important dans la structuration du paysage et la biodiversité.
Le paysage est marqué par une alternance de champs ouverts et de zones boisées. Le bâti est principalement regroupé dans le bourg et les hameaux, avec une architecture traditionnelle en harmonie avec l'environnement rural.
La commune dispose d'équipements de base, notamment une mairie, une école et des infrastructures sportives. Les services commerciaux et médicaux sont limités, nécessitant des déplacements vers les communes voisines pour certains besoins.
Les principaux risques identifiés sont liés aux inondations, en raison de la présence de zones humides et de cours d'eau. Les pollutions sont principalement d'origine agricole, avec l'utilisation de produits phytosanitaires. Les nuisances sonores sont faibles, le trafic routier étant modéré.
Plusieurs contraintes influencent l'urbanisation, notamment les périmètres d'éloignement liés à l'élevage, le périmètre de protection du lagunage, les exigences en matière d'assainissement collectif, la sécurité routière et la préservation du paysage.
Les principes d'aménagement visent à favoriser un développement harmonieux, en respectant les contraintes environnementales et en répondant aux besoins de la population. Les objectifs quantitatifs incluent la limitation de la consommation d'espaces naturels et agricoles, ainsi que la répartition spatiale équilibrée des secteurs ouverts à l'urbanisation. Un secteur spécifique est dédié à l'accueil d'activités économiques pour dynamiser le tissu local.
Le plan d'aménagement intègre des mesures pour préserver l'environnement, telles que la protection des zones humides, la conservation des haies bocagères et la promotion de pratiques agricoles durables. Des actions sont également prévues pour améliorer la gestion des eaux pluviales et réduire les risques d'inondation.
Les secteurs constructibles sont définis en tenant compte des contraintes environnementales et des besoins en logements. Les nouvelles constructions doivent respecter des règles d'implantation, de hauteur et d'esthétique pour s'intégrer harmonieusement dans le paysage.
Les secteurs naturels sont protégés pour préserver la biodiversité et les paysages. Toute intervention dans ces zones est strictement encadrée pour éviter les dégradations et maintenir les équilibres écologiques.