La commune de Courmangoux est située sur la route de Treffort à Coligny au pied du Mont Myon (la RD 52, route du Revermont).
Courmangoux est l'une des 9 communes du canton de Treffort en étant située au Nord de ce canton. Elle est donc en limite Nord du département de l'Ain, limitrophe avec celui du Jura. La frontière entre les deux régions Rhône-Alpes et Franche-Comté correspond donc à la limite communale.
Distances intéressantes par rapport à d'autres pôles bâtis :
✓ 23 kilomètres de Bourg-en-Bresse, chef-lieu du département de l'Ain,
✓ 8 km de Treffort-Cuisiat (chef-lieu de canton),
✓ 10 km de Saint-Etienne-du-Bois (embranchement RD 1083, gare de péage de l'A40)
✓ 7 km de Coligny au Nord.
Les distances sont presqu'égales entre Courmangoux et ces trois dernières communes. Lyon n'est qu'à 1 heure 10 par les autoroutes A 40 / A 42.
Ses 1 482 hectares sont circonscrits par les communes suivantes :
✓ Pressiat, Treffort-Cuisiat et Saint-Etienne-du-Bois au Sud,
✓ Villemotier, Verjon et Salavre à l'Ouest,
✓ Val d'Epy et Bourcia au Nord et à l'Est (Jura, Franche-Comté).
Courmangoux appartient à la Communauté de communes de Treffort en Revermont qui regroupe 12 communes (les 9 du canton de Treffort, Simandre, Drom, et Grand-Corent).
Pôles d'attraction pour Courmangoux :
Les attractivités sont partagées selon les domaines :
* Emplois : Treffort, Bourg-en-Bresse, Saint-Etienne-du-Bois, Chavannes-sur-Suran (entreprise Rovip)
* Commerces : Marboz, Saint-Amour pour les achats courants, Bourg-en-Bresse * Scolaire :
- Enseignement maternel et primaire : convention avec Treffort-Cuisiat, mais également des enfants scolarisés à Saint-Etienne-du-Bois, Coligny et Villemotier, - Collège : Coligny (quelques élèves à Bourg-en-Bresse)
- Lycée : Bourg-en-Bresse.
* Equipements sportifs : importance de la Communauté de Communes.
Atouts pour la commune :
La qualité du cadre de vie et la proximité des voies de communication sont des éléments qui favorisent l'arrivée d'une population nouvelle.
Le territoire de la commune de Courmangoux a été occupé dès l'époque préhistorique comme le démontrent les fouilles réalisées par Pierre Piquet à Chevignat dans la grotte des Bornets. De nombreux squelettes, dents (250), silex taillés, poteries ... ont été retrouvés. Des analyses récentes prouvent que le site a été fréquenté avec certitude tout au long du néolithique (des tessons proches du Style de Saint-Uze ont été datés de 4500 avant J.C.), les dernières occupations remontent à l'époque celtique puis romaine (un fragment d'amphore du second siècle a été trouvé).
Celtes et Romains se sont installés sur les pentes du Revermont, la plaine bressane n'étant qu'une forêt marécageuse. La voie romaine qui reliait Lyon à Besançon longeait le Revermont jusqu'à Coligny. Bien qu'aucun vestige n'en subsiste, Gaulois et Romains ont occupé la partie revermontoise de la commune comme l'attestent parfois les noms de lieux et quelques objets trouvés.
Au Vème siècle les Burgondes sont venus et ont partagé les terres avec les habitants, comme le laissent penser quelques noms de lieux, la découverte d'un cimetière et le sens attribué parfois à Courmangoux.
En effet une des hypothèses pour expliquer le nom de Courmangoux serait « le domaine de Mangold » : « cour > signifiant habitation ou domaine, et « mangoux » ayant pour origine Mangold patronyme d'un propriétaire germanique burgonde.
Au Moyen Age, début Xème siècle les moines de Saint Vincent de Mâcon vinrent s'installer, en 962 ils sont remplacés par ceux de Saint-Oyen de Saint-Claude. Dans un acte de 1184 l'Empereur Frédéric Barberousse confirme le rattachement de l'église de « Cormangon » à l'abbaye de Saint-Claude. Une autre hypothèse peut expliquer le nom de Courmangoux : « cor > provient de « cortès » dont le sens est habitation ou domaine, « mangon » est une variante de monacus le moine. Courmangoux peut donc avoir la signification d'habitation des moines.
Le hameau de Chevignat a pour origine « Chivisiacum » cité en 962 dans un cartulaire ce qui veut dire le domaine de Civisius nom du propriétaire ancien probablement galloromain.
Le nom du hameau de Roissiat est issu de « Rothazia » cité dans des chartes dès 950 qui provient de « Rotaticum » nom du péage prélevé sur les chariots. Courmangoux possession des sires de Coligny depuis 925, devint dauphinois en 1232 (par héritage), bourguignon en 1285 (par conquête), savoyard en 1289 (par achat) et en 1601 français définitivement (par conquête et traité : celui de Lyon).
Les limites de la paroisse de Courmangoux « ... par l'endroit appelé au Goulet du Loup ... » devenait une frontière du Royaume de France avec la Franche Comté appartenant au Roi d'Espagne. Ce qui valut à Roissiat et Chevignat d'être incendiés en 1637 par les Comtois excédés des incursions françaises sur leur territoire.
Après 1789 Courmangoux fit partie du canton de Treffort et le hameau de Roissiat ancienne possession des Jésuites de la Verjonnière fut doté d'une municipalité. La réunification avec Courmangoux ne se fit qu'en 1794.